Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Tourisme à East Village [PV Cael Hunter]
 :: Zone RP - West Side :: Ukrainian Village

Valentin Reznikoff

Messages : 50
Date d'inscription : 30/08/2021

Profil Personnage
Profession : Barman
Race : Humain
Valentin Reznikoff
Valentin Reznikof

Mer 26 Jan - 10:01
Je viens de l’Est…
"Отсюда родом Валентин Резников...1"

Premier rendez-vous…

Voilà trois mots que je n’aurais jamais cru ressortir de mon répertoire sans qu’ils ne soient lié à ma profession. Ca fait bien longtemps que je n’ai plus utiliser ce vocabulaire pour autre chose et quelque part, c’est un peu flippant. Je ne sais toujours pas si, Cael et moi, c’est fait pour durer mais j’ai passé l’âge de m’inquiéter pour ce genre de chose au point d’en avoir un nœud dans le ventre. Je me suis creusé la tête pour savoir ce que j’allais faire de cette journée sans que cela ressemble à un putain de cliché. Le ciné-resto, ce n’est pas mon truc. Ce n’est pas que je n’aime pas ça, c’est juste que je trouve ça un peu trop télescopé, surtout pour un premier rencard. Du coup, puisque nous sommes censés apprendre à nous connaître autrement qu’à travers mon boulot de Barman, j’ai pensé à montrer à Cael d’où je viens… Certes, vous me direz, quelques photos, moi racontant mon histoire et un endroit tranquille aurait tout à fait pu être suffisant mais je trouve que ça manque d’authenticité. Les sons, les odeurs, les gens autour, on ne voit rien de tout ça sur une photo et généralement, on se contente de raconter le souvenir que provoque la photo et rien d’autre. Donc autant faire les choses en grand et directement amener Cael dans mon univers, qu’il voit comment j’ai vécu, rencontre les personnes avec qui j’ai grandi, sente les odeurs qui m’ont suivi durant des années, entende les sons qui m’ont accompagné, voit les endroits que j’ai fréquenté… Une véritable virée touristique dans la vie de Valentin Reznikoff, il en faudra sûrement plusieurs pour faire le tour de ma vie entière jusqu’à aujourd’hui mais commençons par le début...

On est samedi, j’ai déposé Grisha chez ma mère pour le week-end et, après m’être assuré la veille que Cael était libre, je lui ai donné rendez-vous devant le bar. Je ne lui ai pas dit pourquoi, je n’ai pas évoqué cette histoire de rendez-vous, je lui en laisse la surprise. Je suis assez rouillé niveau relation amoureuse alors, je préfère ne pas trop m’avancer en lui disant qu’il s’agit d’un rendez-vous romantique dans le cadre de notre essai d’engagement. Est-ce qu’on peut même dire que ce que j’ai imaginé soit romantique ? Bref, on verra bien comment ça se passe…
Il est dix heures moins le quart et j’attends devant le bar, appuyé contre ma voiture devant l’entrée, une main dans la poche de mon jean et un gobelet de café dans l’autre, que je sirote tranquillement en attendant l’arrivée de mon rendez-vous.

J’ai fait un petit effort vestimentaire pour l’occasion, même si je porte toujours mon éternel jean, celui-ci est noir, j’ai enfilé mes bottes, pull à col roulé d’un gris anthracite et ma veste de style aviateur doublée de laine de mouton parce qu’on ne peut pas vraiment dire qu’il fasse très chaud. Il ne pleut pas, c’est déjà ça… Je termine mon café avant d’en jeter le gobelet dans la poubelle la plus proche en attendant l’arrivée de Cael puis, je me réinstalle à ma position initiale. Un brin impatient, je regarde ma montre… Il n’est que dix heures moins cinq et quand je relève la tête, il est là, tout sourire. Je me redresse et lui colle un bécot sur les lèvres, un peu à la va-vite, ma nervosité, d’un coup, grimpant en flèche.

Grimpe dans la voiture, je t’emmène faire un tour…

Oubliez les salutations, le bécot devrait suffire et puis j’ai besoin de me calmer en faisant quelque chose et conduire me semble une excellente idée sur le moment, au moins, je serai concentré sur la route et pas sur l’éventuel fiasco de la journée. D’un geste, je déverrouille les portières à l’aide de la télécommande de la voiture, un vieux pick-up Chevrolet, de couleur rouge, dont je prends grand soin malgré son coffre tout griffé à mesure du temps et surtout de transporter fût de bière, caisse d’alcool et tout un tas d’autres choses, notamment mes meubles lors de mon dernier déménagement.
On monte en voiture et j’attends qu’il mette sa ceinture de sécurité avant de démarrer et de sortir de mon emplacement pour prendre la route, direction le West Side. Cael se montre curieux, il veut savoir où on va, ce qu’on va faire mais je me contente de lui dire qu’il verra bien, que j’espère juste qu’il appréciera… Arrivé à East Village, je me gare dans la rue où se trouve la maison où j’ai grandi et l’invite à sortir alors que je dégrafe ma ceinture de sécurité. Une fois dehors, je l’entraîne jusque devant la maison…

C’est ici que j’ai grandi… Il n’y avait que mes parents et moi au début, puis Kathya est arrivée…

La maison est vieille même si elle a l’air solide et que la façade a été nettoyée. Il y a un minuscule perron qui mène à la porte en face de l’allée, juste de quoi se tenir à deux tout au plus pour échapper à la pluie en attendant que la porte s’ouvre. La porte est vitrée sur une partie de la moitié supérieure, une rosace en vitrail à peine plus petite qu’un ballon de basket. À gauche de la porte, une baie vitrée qui ressort un peu de la façade et qui s’étend sur presque la totalité du mur, donnant directement dans le séjour et la cuisine mais dont les rideaux masquent la vue. Au premier étage, deux fenêtres garnies de volets de bois repeint en blanc, permettant à la lumière d’entrer dans l’ancienne chambre de mes parents et la mienne. À l’arrière, c’est la même chose, même si on ne peut pas le voir de la rue sauf que ces fenêtres illuminent l’ancienne chambre de ma sœur et la salle de bain. Il n’y a pas de grenier, seulement des combles et un sous-sol qui servait de buanderie ou d’atelier de bricolage pour mon père. Un petit jardin à l’arrière, caché par la maison où ma mère aimait passer du temps à planter des fleurs et dans lesquelles mon père se servait chaque fois qu’il avait besoin de se faire pardonner quelque chose… Je raconte tout ça à Cael, ça et bien d’autres choses comme la cachette que j’ai découvert dans une des lattes du parquet de ma chambre et où je rangeais tous mes trésors, le vitrail que mon père avait fait à ma mère pour le placer à la fenêtre de la cuisine et que ma mère a emporté avec elle quand elle a déménagé, les dessins de Katharina sur le mur de sa chambre, derrière son lit et pour lesquels elle s’est un jour fait punir, la vieille machine à laver qui faisait un bouquant d’enfer dans la cave chaque fois qu’elle arrivait au programme d’essorage…

Un jour, je me suis battu sur la pelouse devant la maison avec le fils d’un de nos voisins… Hm… Il s’appelait Ivan, je crois… Bref, il s’était mis dans la tête que je lui avais piqué son jouet… Je ne me rappelle plus ce que c’était… Du coup, il est venu me voir et m’a ordonné de lui rendre ce que je lui avais volé. Il faut dire qu’il laissait souvent traîner ses affaires sur la pelouse en face de chez lui… Toujours est-il que je lui ai dit que je n’avais rien qui lui appartienne, que même si on me payait, je ne voudrais pas de ses trucs et qu’il n’avait pas le droit de m’accuser sans preuve. Ca ne lui a pas plu et il a commencé à me pousser, j’ai répondu en lui donnant un coup de poing dans le ventre et la bagarre était lancée… Ma mère nous a arrêté en nous balançant un seau d’eau froide sur la tête, je peux te dire qu’en plein hiver, ça te stop net…

Je n’étais pas tellement bagarreur étant enfant, jusqu’à ce que ma mère m’annonce que j’allais être grand frère. À partir de là, le moindre prétexte était bon pour une bagarre mais bien sûr, j’avais une excuse, il fallait bien que je m’entraîne à défendre ma petite sœur pour quand elle serait plus grande pour que personne ne l’embête, alors si je voulais être au point, il fallait bien que je commence à m’entraîner. J’ai reçu autant de coup que j’en ai donné, j’ai perdu parfois, gagné souvent. Je me faisais disputer par mes parents, plus pour l’état dans lequel je rentrais que pour m’être battu en vérité, surtout parce que l’époque voulait qu’il ne soit pas sûr de ne pas savoir se défendre à cause des émeutes et tous les problèmes qu’elles ont engendrés.

Nous sommes restés dans la maison jusqu’à ce que j’atteigne la majorité, même si c’était difficile pour ma mère de payer le loyer de la maison après le décès de mon père. Une fois majeur, j’ai utilisé l’argent de mes petits boulots et que mes parents avaient mis de côté pour mes études pour louer un petit appartement avant d’entrer à l’Académie de police. Ma mère et ma sœur ont également déménagés pour un appartement puisqu’elles n’étaient plus que deux.

Trasuction:

© ASHLING POUR EPICODE


Cael Hunter

Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2021
Cael Hunter
Cael Hunter

Lun 14 Fév - 23:59
Dandelion
When this world is no more The moon is all we'll see I'll ask you to fly away with me
Enfin la fi de semaine est arrivée, et quelle semaine éprouvante. Yan ma fait sentir sa colère suite à ma bétise lors de l’entrainement et m’en a fait baver au travail. J’étais overbooké grâce à lui. Au moins la sentence est passé et on peut passer à autre chose. Je n’ai pas osé rappeler Val, je ne voulais pas paraître imposant et ou trop collant. Je dois avouer que de ne plus être chez lui avec le petit Grisha a fait un sacré vide dans mon coeur. Bien sur il ya mon adorable frère insupportable et protecteur. Lui aussi m’a passé un savon. Car il aurai voulu que je passe ma convalescence à la maison. Ce vendredi soir je suis tout seul, Elijah est sorti, il doit surement draguer quelques poulettes par ci par là. Quand je recoit le sms innatendu de Val je bloque dessus. Je ressemble a un poisson avec de gros yeux globuleux et comme une carpe j’ouvre et ferme la bouche. Bien sur on s’est eu au téléphone ca grisha voulais de l’aide pour les devoir. Apparement il prefère que je l’aide plutot que son oncle. Au moins quand il est avec moi Val peut avancer sur autre chose. Le lendemain le samedi je suis habillé en décontracté chic, j’aime bien cette tenu. Je fais des ravages avec et si on doit faire un petit peu de sport c’est pratique pour gambader. Comme d’habitude je suis  à l’heure. Chose à savoir sur moi je ne suis jamais en retard sauf cas d’extrême urgence.

En arrivant je vois la tenue de Val , Il a fait un effort vestimentaire et ça lui va bien. Je souris avant de faire savoir ma présence. Il me coiffe encore sur le poteau avec son bisou. C’est bien une première. Avant qu’il ne file, je le rattrape et l’embrasse vraiment mais sans insister. Je l’aime ce vieux croûton, il ne sait même pas a quel point. Je lui obei et m’installe dans la voiture, mettant la ceinture de securité. Pendant le trajet je me fais curieux et lui pose plein de questions. En route ma main est posée sur sa cuisse. Je n’ai occunement envie de le charmer, je suis trop occuper a boire ses paroles quand il par le de son passé. J’en profite aussi pour lui poser quelques question.  Un peu trop a mon goût. Je baisse la tête pensant avoir fait une bêtise

«  Pardon, je suis trop curieux. Mais parle moi de tes habitudes quand tu vivais ici, tu jouais ou ? Tu   te promenais où tu allais ou à l’école »

Je suis ravi de la voir la maison.et qu’il m’en parle. Je suis tintilleux sur certain point  concernant la maison, je vois par exemple une fenêtre qui a été retravaillée il me dit que c’est lui qu’il la réparé plus jeune. J’aime cette journée. Il ne sait pas a quel point ça me plait. La preuve, le pauvre est assommé de questions. Quand il parle de sa bagarre avec le garçon quand il était jeune, je l’embrasse en guise de réponse.

«  Au moins toi tu as eu une enfance heureuse, nous avec Eli on a du se cacher de papa, qui détestait le fait qu’on soit therian »

J’allais continuer mais il agissait de Val aujourd’hui, et je n’avais pas envie d’ombre au tableau de cette journée. Le pauvre était envahie de question de ma part. Le moindre détaille m’interessait j’en profitait aussi pour savoir sa couleur préférée, ce qu’il aime mait manger. A l’occasion je lui fera un petit repas de son enfance par surprise. Je ne suis pas subtile, mais je m’en fiche. Ce qui m’intéresse c’est lui alors au fur et a mesure du voyage il passera à l’interrogatoire. Mais au bout d’un moment mon ventre cri famine, c’est déjà l’heure de manger. Mon ventre grogne

«  Hum emmène moi manger là où tu avais l’habitude de manger plus jeune. On se balladera dans le coin après qu’en dis-tu ?  Je veux rester là où tu as grandit»

Valentin Reznikoff

Messages : 50
Date d'inscription : 30/08/2021

Profil Personnage
Profession : Barman
Race : Humain
Valentin Reznikoff
Valentin Reznikof

Lun 21 Fév - 12:01
Je viens de l’Est…
"Отсюда родом Валентин Резников...1"

Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut ?

J'avais un peu peur que Cael ne trouve ce rendez-vous un peu rasoir mais il se montre curieux sur mon histoire. Ca me rassure un peu et de fait, je réponds à ses questions, lui parlant du petit déjeuner à six heures trente avec un bol de céréales et un jus de fruit, des moments que je passais avec mon père dans le sous-sol quand il bricolait, ce qui m'a appris que tout est réparable pour peu qu'on s'en donne le temps et les moyens, comment ma mère devait batailler avec moi lors des repas pour que je mange mes légumes jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte de ma soeur, les soirées où mes parents croyaient que je dormais alors que j'étais assis dans l'escalier à les regarder danser quand mon père était particulièrement de bonne humeur, les engueulades qu'ils avaient, résultant plus de la fatigue que d'une réelle colère, les premières nuits de Kathya à la maison après son retour de la maternité que je passais à la regarder et où mon père devait me tirer l'oreille pour que j'aille me coucher, le fait qu'à la maison on parlait autant russe qu'anglais, les matins où mon père était en congé et qu'il venait me taquiner en frottant sa barbe contre ma joue avant d'aller se raser, comment c'était après la mort de mon père...

Kathya n'avait que quatre ans quand c'est arrivé, elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi Papa ne rentrait pas. Elle n'a pas arrêter de l'appeler pendant des mois, à demander quand il rentrerait, pourquoi il n'était pas là, s'il ne nous aimait plus... Ca a été une période vraiment difficile. Ma mère a dû prendre un second boulot pour pouvoir payer les factures et les traites de la maison et j'ai dû m'occuper de Katharina... Maman n'avait plus le temps, quand elle rentrait d'un de ses boulots, elle préparait notre repas pour le soir, s'occupait des lessives, avant de dormir quelques heures pour repartir travailler ensuite mais elle se rattrapait durant ses journées de congés. Elle nous emmenait au parc quand le temps le permettait, on faisait des cookies, des crêpes, on allait au cinéma... Elle a fait de son mieux et moi, une fois assez grand, j'ai fais de mon mieux pour l'aider. C'est comme ça que j'ai appris à cuisiner. Maman préparait les ingrédients dans un coin du frigo et je devais les cuisiner. C'était vraiment pas fameux au début...

La plupart du temps, c'était même immangeable, jusqu'à ce que ma mère me montre comment faire. Ensuite, ma cuisine s'était doucement améliorée à force d'effort pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Je n'ai rien d'un grand chef mais je ne me débrouille pas trop mal, j'ai au moins le niveau de ma mère... Après la maison, laissant la voiture derrière nous, j'ai entraîné Cael dans la rue, lui racontant les quelques bagarres que j'avais eu, que ce soit moi qui les ai provoquées ou non, comment je veillais sur ma soeur comme un pou jaloux sur le crâne d'un chauve, allant la conduire et la chercher à l'école, comment je voulais tout savoir sur ses amis pour être sûr que personne ne l'ennuyait, comment on se disputait aussi parfois parce qu'en grandissant, elle me trouvait trop protecteur, tous mes efforts pour soulager un maximum ma mère des tâches ménagères, mes fréquentations pas toujours très fréquentables mais sur lesquelles j'avais pu compter en cas de besoin, mes petits boulots dans les commerces du coin, mes études au collège et au lycée. Pourquoi je m'entendais très bien avec certains profs mais très mal avec d'autres, comme mon prof de littérature avec qui le courant ne passait pas du tout, me critiquant sans cesse sur mon manque d'attention, sur mon travail trop superficiel... J'avais fait de monstrueux efforts, juste pour lui clouer le bec et ça n'avait été qu'en dernière année, durant les derniers cours que j'avais compris pourquoi il s'en prenait autant à moi, ce qu'il avait confirmé lors de la dernière réunion parents/élèves. Il avait remarqué que j'avais un bon sens de l'analyse mais que je bâclais mon travail pour en finir au plus vite afin de faire tout le reste de ce que j'avais à faire à la maison. Forte tête que j'étais, s'il ne m'avait pas poussé comme il l'avait fait, j'aurais très certainement fini par avoir mon bac de justesse, voire pas du tout parce que je bossais de la même façon pour tout mes cours... En passant dans sa classe, et vu la façon dont il m'a poussé, je me suis mis à vouloir faire la fierté des profs avec lesquels je m'entendais bien et fermer le clapet de ceux avec lesquels je ne m'entendais pas du tout... À la fin de mes études, j'étais dans le top cinq du lycée.

Mr. Chandler m'avait cerné en à peine un mois de cours, il a compris que j'étais plutôt de ceux qui aime prouver aux autres qu'ils ont tort quand ils essaient de me rabaisser et il en a joué, ce qui au final a bien marché. Je suis tombé des nues quand j'ai fini par comprendre. Au final, c'était un bon prof et il m'a même aider à poser ma candidature pour l'académie de police. Je passe le voir de temps en temps depuis qu'il est à la retraite...

J'ai continué mon chemin et mon récit, saluant quelques personnes que je connaissais au passage, racontant à Cael dans quelles circonstances je les avais rencontré, que ce soit le fils du quincailler chez qui j'avais bosser durant un été, le boulanger chez qui j'allais chercher le pain, l'ex délinquant que j'avais arrêté et aidé à reprendre sa vie en main une fois sorti de prison, le maçon à la retraite qui avait travailler avec mon père, le petit truand qui travaillait pour la pègre que j'avais coffré et qui me regardait de travers chaque fois qu'il me voyait, la serveuse qui avait travailler avec ma mère et qui depuis avait repris le Diner où elle avait travaillé... C'est d'ailleurs là que j'emmène Cael pour manger un bout quand il exprime sa faim.

Je n'ai pas relevé quand Cael a mentionné son enfance. Ce n'est pas que ça ne m'intéresse pas, c'est juste que j'y compris qu'il n'a pas vraiment envie d'en parler mais ça viendra peut-être un jour... En attendant, rien ne m'empêche de raconter mon histoire, je n'ai pas grand chose à cacher de toute façon, sauf peut-être que je n'ai pas perdu mon pucelage avant l'âge de 20 ans... Je n'avais pas le temps d'avoir des petites amies ou des petits copains durant mon adolescence, cela dit, je savais au moins que garçon ou fille, j'étais intéressé par les deux... Je lui ai recommandé le plat qui selon moi est le meilleur de la carte et heureusement, ils le servent aussi en taille therian, pour ma part, c'est ce que je prends en taille normale ; un steak grillé au thym, ses pommes de terre rissolées et sa salade saucée d'une vinaigrette maison au miel, le tout accompagné d'une pinte du thé glacé de la patronne et dont la fille vient nous saluer...

Val, Monsieur l'ami de Val... On vous sert déjà ?

Salut Rina. On est déjà en main, merci. Je te présente Cael Hunter, mon... rencard...

Difficile de présenter Cael de façon claire. On commence tout juste à sortir, on ne peut pas encore se définir en tant que partenaire, petits-amis ou simplement se limiter à des amis. Cela dit, je ne mens pas, Cael est mon rencard et je préfère prendre les devants parce que Rina est peut-être sympa mais elle n'a jamais caché le fait qu'elle aimerait me mettre le grapin dessus, même si elle a douze ans de moins que moi et que je lui ai déjà dit que je n'étais pas intéressé...

Enchantée Mr. Hunter. J'espère que vous avez de quoi retenir ce beau spécimen parce qu'il est plus fuyant qu'une anguille...

Elle dit ça uniquement pour tester la température mais aussi pour voir si c'est sérieux entre Cael et moi. Elle souhaite peut-être me mettre dans son lit mais seulement pour une nuit, un peu comme on fantasme sur une idole. J'aurais pu céder depuis le temps qu'elle m'aguiche mais j'ai trop de respect pour sa mère. Et puis, je l'ai vu grandir, ça aide pas...

© ASHLING POUR EPICODE


Cael Hunter

Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2021
Cael Hunter
Cael Hunter

Dim 27 Fév - 11:19
Dandelion
Tu es à moi, je t’aime! Mais tu ne le vois pas ,
J'aimerais pouvoir mettre sur pause pour ne pas arriver à ce soir. Car cela voudra dire que chacun rentrera de son côté. Quand on se ballade dehors à pied, j’en profite pour lui saisir le bras et me coller un peu à lui. Les bisous ça sera plus tard, je ne veux pas le faire fuir. Quand il parle de Kathia nous marchons sur un petit chemin la voiture garée pas très loin. On se pose assis au milieu de ce vaste champ sans rien à part la présence de quelques arbres. J’aime l’entendre raconter son histoire. Je pourrai l’écouter toute la journée.

« Hum, et bien la prochaine fois qu’on se verra, j’aimerais bien que tu me prépares quelque chose. Je ne suis pas difficile donc ne te prends pas trop la tête sur ce que tu voudras faire. »

« Au bar, ça se voit, quand il y a conflit, tu es toujours en train de prouver aux autres qu’ils ont tort. Et quand tu y arrives, certains sont décontenancés. J’en ai vu une fois, le presque le pauvre, tu lui a carrément fait perdre ses moyens, en le mettant devant les faits. »


Le meilleur moment de la journée, il m’emmène manger, et comme d’habitude j’apprécie le moindre moment passé avec lui. On se lève pour aller manger et on croise  quelques connaissances de Val. On discute même avec plusieurs d’entre eux. Évidement, c’est avec l’ex délinquant qu’on parle le plus longtemps. Il nous a même proposé de passer une soirée avec lui un soir. Les gens ici sont adorables. Tu es un inconnu, mais ils t’accueillent comme si tu étais un étranger.

Au restaurent, on est bien placé , rapidement servi et Val me présente encore des connaissances dont la gérante de ce petit coin. Une charmante serveuse vient voir si nous sommes servis, on se présente mutuellement. Je commence a ne pas l’apprécier quand elle commence à draguer val. A table je me comporte bien, je ne veux pas faire honte à Val mais cette saloperie insiste, je ne peux pas m’empêcher de lui répondre pour la remettre en place  tout en savourant mon repas.

«  Ne vous en faite pas Mademoiselle, j'ai un pot de super glue déjà sorti et utilisé »

Dans un sens c’est un peu vrai puisque Val et moi sortons ensemble. Le long du repas, elle a de nouveau essayé plusieurs fois. Sauf au moment de payer. Je stop val et paie pour nous, puis je me retourne vers lui et l’embrasse tendrement. Déjà pour le remercier de ce moment et pour faire taire l’autre serveuse une fois pour toute et lui prouver qu’on est bien ensemble. Je m’arrange pour que ça ne dure pas trop longtemps et que Val ne se sente pas mal à l’aise. À la sortie du restaurent, je m’en veux un peu. Je sais déjà qu’il va râler, mais je n’ai pas pu m’en empêcher.

«  Je suis désolé, elle m’a agacé, tout le long du repas et a essayer de te draguer, alors même que tu m’a présenté comme ton rencard. Mais j’étais sincère. »

Je crois qu’il va m’envoyer promener, je soupire car je vais ramer deux fois plus pour retrouver un moment comme celui-ci. Mais au moins, je n’ai pas été comme d’autre personne jalouse, j’ai seulement cloué le bec à une pétasse en embrassant mon compagnon. Car oui j’ai vraiment aimé ce moment. Je ne sais plus ou me mettre. Je n’ai pas envie qu’il m’envoie promener ou me rejette. J’ai toujours la tête basse pensant déjà savoir ce qu’il va dire et souffle. Je suis un crétin. Quand j’hessai d’avancer vers lui, je m’y prends mal et je sais qu’il va reculer encore de trois pas.

« Ca va j’ai compris. Tu me ramènes ? »

Je suis stupide, il faut que je gâche un très bon moment, j’ai vraiment adoré celui-ci et a cause de mon bisou pas sur que Val m’en propose d’autre.


Valentin Reznikoff

Messages : 50
Date d'inscription : 30/08/2021

Profil Personnage
Profession : Barman
Race : Humain
Valentin Reznikoff
Valentin Reznikof

Lun 28 Fév - 12:06
J'ai pas d'acétone...
"Отсюда родом Валентин Резников...1"

Si la balade du matin s'est bien passée, le repas, lui a été un véritable fiasco.

Rina s'est montrée particulièrement pénible, d'ordinaire elle insiste un peu mais pas autant. Cela dit, il est vrai que je ne suis jamais venu au diner avec quelqu'un d'autre en dehors de ma famille. J'ai bien tenté de la rembarrer mais elle a insisté et j'ai remarqué le visage de Cael s'assombrir un peu plus à chacune de ses intervention. Cependant, j'ai bien apprécié son témoignage de possessivité au moment de l'addition, bien qu'un peu trop bref à mon goût. La chose à laquelle je ne m'attendais pas, par contre, c'est qu'il s'en excuse une fois que nous sommes sorti du restaurant. J'en reste pantois, même si ça ne se voit pas. Quand il parle de le ramener, je comprends qu'il faut que je me secoue les puces sinon, cette journée va mal finir... Alors qu'il se tourne pour prendre le chemin vers la voiture, je l'attrape et l'attire vers moi, le coinçant entre mes bras, mes mains nouées dans son dos.

Hey ! Ca sort d'où tout ça ?

On est toujours devant le diner et tout le monde peut nous voir mais je m'en fiche, je n'ai simplement pas l'intention de partir avant qu'on ai réglé cette histoire et puis, ça pourrait peut-être faire rentrer une bonne fois pour toute dans la tête de Rina que je suis déjà en main. Cela dit, ce n'est pas mon objectif principal, ce que je veux surtout, c'est régler les choses avec Cael avant qu'il ne se fasse d'autres idées complètement absurdes... Du coup, avant même qu'il ne puisse répondre, je l'embrasse et pas avec un bécot comme j'ai pu le faire pour le saluer ou le baiser, trop court, qu'il m'a donné en payant l'addition. Non, mon baiser se veut long, possessif et peut-être un brin affamé... C'est pas ma faute si sa possessivité m'a fait bander mais c'est pas vraiment le moment d'aborder le sujet, même s'il peut sans doute le sentir vu le peu d'espace que je lui laisse... Lorsque le besoin d'oxygène se fait sentir, j'en profite pour mettre les choses au point :

Cael, je vais être franc... Si tu avais fait ou dit quelque chose qui ne m'aurait pas plut, crois-moi, je te l'aurais dit alors, s'il te plait, ne tire pas de conclusion hâtive. Nous deux, c'est tout nouveau, on ne se connait pas encore vraiment et on ne sait même si ça va marcher mais j'ai promis d'essayer. Pas parce que j'en ai marre d'être célibataire ou que ma mère me presse de trouver quelqu'un mais bien parce que tu m'attires... J'ai apprécié que tu ne te laisses pas marcher sur les pieds par Rina, que tu te montres possessif envers moi. Je n'essaie pas d'être gentil en disant ça, je n'essaie pas non plus de ménager ta fierté, tout ce que je veux, c'est sauver ce qui reste de la journée parce que je veux vraiment que tu saches qui je suis... Cela dit, j'espère vraiment que tu n'étais pas sérieux à propos de la super glue parce que je n'ai pas d'acétone dans mes placards...

Et puis, ça pourrait être gênant qu'on soit collé ensemble H24... Imaginez un peu la scène, lui devant aller travailler dans les bureaux du THIRDS et moi qui ne pourrait pas dépasser l'espace publique du bâtiment... Ca poserait un sérieux problème de logistique. Enfin, je plaisante surtout pour essayer d'alléger un peu l'atmosphère même si l'image que je viens de décrire m'a tout de même traversé l'esprit et, de ce fait, arraché un léger sourire en coin. Cette dernière remarque mise à part, je suis très sérieux concernant tout le reste, je ne suis pas du genre à me taire lorsque quelque chose ne me plait pas, surtout quand je suis le premier concerné. Si Cael avait fait quelque chose que je n'aimais pas, je le lui aurais signalé dans la seconde. Les seules personnes avec qui je ne réagit pas de cette façon sont les personnes pour qui je n'ai aucun intérêt, pas assez importantes pour apparaître sur mon radar. Rina en fait partie, je peux la rembarrer poliment, surtout par égard pour sa mère, sans lui prêter la moindre attention pour autant. Malheureusement pour elle, elle vient de faire un "bip" sur mon radar à emmerde et ce n'est jamais une bonne chose. Dès que le week-end sera passé, j'irai voir sa mère pour qu'elle raisonne sa fille. C'est tout ce que je peux faire pour ménager la fierté de Rina. Cela dit, si après le baisé que je viens de donner à Cael et la discussion que je compte avoir avec sa mère, elle n'a toujours pas compris, alors elle est une cause perdue mais revenons à mon petit blondinet...

Tu veux toujours rentrer ? Si c'est le cas alors je te ramène même si, du coup, tu vas rater le reste de la journée et de la soirée et donc ruiner tous mes plans... Mais tu dois savoir que ça me ferait très plaisir si tu décidais de rester parce que je ne t'ai pas encore tout montré ou raconté, même s'il faudra sans doute plus d'un rencard pour raconter toute mon histoire, cela dit...

J'essaie de le tenter tout en laissant comprendre que quelque soit son choix, je le respecterai même si ça signifie que je serai forcément déçu s'il décidait de mettre fin à cette journée. Je me suis arrangé pour avoir tout le week-end de libre, Grisha est chez ma mère, même si je n'espère pas qu'il se passe quoi que ce soit entre  Cael et moi s'il finit la soirée chez moi, c'est juste que de cette façon, on ne sera pas interrompu ou on ne devra pas faire attention à ce qu'on dit. J'essaie de bien faire les choses mais ça fait un bail et j'ignore si je fait ce qu'il faut. Tout ce que j'espère pour l'instant, c'est qu'il change d'avis. Je le libère de mes bras, le laissant libre de décider, sans pression. Par contre, je dois admettre que sa négativité m'a surpris et même si j'ai un doute sur l'origine de sa réaction, je ne lui pose pas encore la question. Pas par manque d'intérêt mais plutôt pour ne pas aborder un sujet dont il n'est pas encore prêt à discuter.

Je n'ai jamais été rejeté par mes parents, que ce soit à cause de ma sexualité ou parce que je faisais un métier dangereux avant d'ouvrir mon bar mais j'ai vu assez de cas semblable durant ma période en tant que flic pour savoir que ce genre de chose peut grandement affecter une personne. Certains réagissent de la même manière que moi envers les profs avec lesquels je ne m'entendais pas, à savoir prouver qu'ils avaient tort, d'autres sont tellement affectés qu'ils ont une piètre estime d'eux-mêmes et pense qu'ils ne méritent rien de bien dans leur vie, sabotant eux-mêmes leur chance d'avancer que ce soit en terme de relation ou d'emploi. Toutefois, s'il y a une chose que j'ai apprise en tant que flic, c'est qu'il ne sert à rien d'obliger quelqu'un à se confier sur un sujet dont il ne veut pas parler, ça doit venir de la personne elle-même, quand elle se sent prête ou au moins quand elle n'aura plus l'impression qu'elle sera jugée.

Il y a tout de même une chose que je sais déjà, c'est que je ne vais sans doute pas être fan des parents de Cael...

© ASHLING POUR EPICODE


Cael Hunter

Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2021
Cael Hunter
Cael Hunter

Lun 7 Mar - 17:44
Mon vieu Valou
Pardon, je veux tellement te garder
Non, ce n’est pas un fiasco, c’est mouvementé. Dehors, je soupire, je sens que Val va me passer un savon. Je suis prêt à en subir la conséquence. Je ferme les yeux prêts à recevoir les coups, mais rien ne vient, au lieu de ça il m’enlace. Là, je bug royalement. Je lève la tête cligne des yeux plusieurs fois et fais le poisson rouge en ouvrant et fermant la bouche. Il me faut un moment avant de lui répondre.

« Elle m’a gonflé, ça m’a rendu jaloux. Et la dernière fois que j’ai été comme ça et bien hum, tu as reculé de trois pas. Je suis désolé,ca m’agace qu’on te drague alors que tu es avec moi. Car oui, je t’aime même si tu en doutes. Et je veux te garder. Mais comment y arriver avec ces vautours autour de toi.»

Et je suis sur le point de recommencer quand il me ferme mon bec avec son baiser enflammé. Je n'ai même pas le temps d’en placer une. Pendant le baiser, je sens son mini lui se réveiller et ne peux m’empêcher de couiner de surprise pendant le baiser. Je le lui rend avec ardeur, sourit contre ses levres, et le fait reculer jusqu’à ce que quelque chose nous bloque. Ainsi, il a déjà sa réponse quant à mon intention de rester. Après le baiser, je reprends difficilement mon souffle me léchant les lèvres. J’avoue avoir aimé son ardeur. JE ris quand il évoque la super glu


«  Non, j’ai juste voulu faire taire cette grognasse. J’ai eu peur que tu me repousses comme l’autre nuit, parce que justement, j’ai tenté quelques choses. Et je sais que parfois, je suis très maladroit. »

Je l’embrasse à nouveau en guise de réponse. Hors de question de rentrer en fin de compte. Après le baiser, je pointe son entrejambe du doigt.

« Je veux bien rester, si lui reste sage le reste de la journée. Qui sait peut-être qu’il aura ce qu’il voudra après et sous certaines conditions. Dont l’une d’elle n'est pas maintenant. D’ailleurs, va falloir qu’on lui refasse toute son éducation. CA fait deux fois qu’il se manifeste quand nous sommes très proches tous les deux. »


On continue notre escapade, et finalement, je finis par lui dire ce que je n’avais pas envie de révéler. On est seul, personne ne peut juger. Je fini par lui expliquer le côté raciste de papa, maman qui essayait de nous aider, et le fait qu'Elijah et moi, on ait été jeté dehors due à la jalousie de notre père qui ne supportait pas qu’on puisse se transformer intégralement. Il était le chef de famille, personne dans la maison ne devait être au-dessus de lui. Je n’aime pas parler de ca. Je suis dans tous mes états. Je laisse des larmes couler, rien a foutre de ne pas être viril a ce moment-là. Mais au moins, Val sait tout de moi maintenant. Je n’ai plus aucun secret. Il devinera pourquoi je suis si tactile. Et pourquoi je me sens proche de Grisha. Mes parents sont toujours vivants, mais avoir été rejeté, et devoir avoir à se débrouiller presque seul pour un jeune garçon, c’est perturbant. Maintenant j’ai Elijah, j’ai le thirds et je l’ai lui. Je regarde Val avec un petit sourire en coin l’air de dire voilà, j’ai tout raconté, il n’y a plus rien à découvrir. Je n’en reviens toujours pas de lui avoir tout déballé comme ca. Je souris puis fait allonger Val sur le dos, je suis prêt pour un petit jeu de je t’ai eu et je te tiens. Essai de te dégager maintenant,

« Je suis désolé, j’ai tout gâché avec mon histoire. Tu n’as même pas fini de me raconter la tienne. Mais je ne sais pas j’avais envie de tout te dire contrairement à ce matin. »


Valentin Reznikoff

Messages : 50
Date d'inscription : 30/08/2021

Profil Personnage
Profession : Barman
Race : Humain
Valentin Reznikoff
Valentin Reznikof

Dim 20 Mar - 12:51
Pas de problèmes...
"Отсюда родом Валентин Резников...1"

Il va vraiment falloir qu'il se rentre dans la tête que la dernière fois, si j'ai reculé, c'était uniquement parce qu'il était blessé, j'avais Grisha, et puis... Si ça n'avait pas été le cas et que je l'avais laissé me sauter dessus, on s'en serait sans doute tenu à un coup d'un soir... Soyons honnête, je peux être un véritable enfoiré par moment. Je suis pas sans défauts après tout. Bref, revenons-en à nos renards... Profitant de ce moment de mise au point, bien que toujours surpris par les sentiments de Cael à mon égard que je ne m'explique pas, je lui explique honnêtement comment je fonctionne...

Écoutes, j'entends ce que tu me dis, même si je ne comprends pas trop sur quoi tu te bases pour pouvoir dire que tu m'aimes, on se connait si peu... Cependant, je ne vais pas remettre tes paroles en doute, laisse-moi juste un peu de temps pour mettre au clair mes propres sentiments, ok ? Je ne peux pas te répondre tout de suite mais je sais au moins que tu m'attires, que je t'apprécie et que je veux en savoir plus sur toi. Quand au reste, tu n'as pas à t'en faire. Je ne suis pas du genre à supporter les conneries quand elles ne me plaisent pas. La preuve, quand tu as tenté de me séduire alors que tu étais blessé, je t'ai engueulé et repoussé. Si tu fais quelque chose qui ne me plait pas, je te le dirais ou te le ferai remarquer d'une manière ou d'une autre si te le dire de vive voix n'est pas possible pour sur le moment. J'ai pour habitude de ne pas réagir envers ceux dont je me fiche, c'est pour ça que je n'ai pas réagit plus que ça avec Rina. La seule personne dont je me soucie un peu dans ce resto, c'est sa mère parce qu'elle a aidé ma mère quand elle travaillait là. C'est aussi par respect pour sa mère que je n'ai pas envoyé Rina sur les roses de la façon dont j'en avais envie, sans compter que je ne voulais pas te mettre en position de faiblesse devant elle. Si j'avais pris ta défense, ta nature therian l'aurait mal pris, je me trompe ? Et puis c'était à toi de t'imposer.

Si j'avais retenu quelque chose de David, le mari de ma soeur, c'était que les therians, même les plus doux, ont ce besoin de s'imposer quand il s'agit d'écarter leurs rivaux en amour ou familiaux. Kathya n'avait pas réagit quand j'avais tenté de faire peur à David quand elle nous l'avait finalement présenté. Elle l'avait laissé se débrouiller, s'imposer et finalement se faire accepté. David avait très bien compris que je n'essayais pas de l'éloigner parce qu'il était therian mais que je me contentais d'agir en grand frère un peu surprotecteur qui voulait ce qu'il y avait de mieux pour sa petite soeur, ne souhaitant pas qu'elle se retrouve avec une chiffe-molle ou un connard. Il avait donc supporté mes conneries tout en me faisant comprendre qu'il ne disparaîtrait pas du paysage. Ce que m'avait appris David sur la nature therian m'avait permis de devenir un meilleur flic encore. J'avais toujours traité les therians à qui j'avais affaire avec respect mais j'avais aussi appris à comprendre certains de leur comportement et donc, réagit en conséquences... Du moins quand mon coéquipier ne jouait pas au con, ruinant tous mes efforts. Bref, tout ça pour dire que j'avais laissé aussi la place à Cael pour marquer son territoire, s'imposer devant Rina et que je n'y avais pas vu d'inconvénient parce que cette fille me laissait de marbre, qu'elle n'avait pas d'importance. D'ailleurs, je ne réagis même pas aux différents noms d'oiseaux que lui donnait Cael.

Ayant pu mettre les choses au clair, je demandais à Cael ce qu'il voulait faire, après tout, peut-être en avait-il eu assez pour la journée, qu'il en avait marre ou peut-être n'était-il plus d'humeur à continuer mais au contraire, il sembla ravi de reprendre là où on s'était arrêté bien qu'il ne se priva pas de faire remarqué, non sans humour, que certaines choses devaient se montrer plus tranquilles...

Justement, il est très bien éduqué, chaque fois qu'il sent ta présence, il dit bonjour. Il serait impoli de t'ignorer, tu comprends...

Je dus me retenir de rire mais j'étais assez content que l'atmosphère s'allège. Je posais un baiser, plus ou moins sage, sur les lèvres de Cael avant de l'entraîner vers le prochain lieu que je voulais lui montrer, lui parlant de mon histoire sur l'endroit, avant de passer au suivant, etc. Quand nous arrivâmes finalement dans un petit parc, je lui signifiais que c'était tout pour aujourd'hui. Après tout, il était déjà 16h30 et on avait passé une bonne partie de la journée dehors. J'allais rapidement nous chercher deux cafés au marchand ambulant tout près avant de le rejoindre dans l'herbe, m'asseyant à ses côtés, m'attendant à ce qu'il me pose encore des questions mais elles ne vinrent pas. Au lieu de ça, il me raconta sa famille... Bon, je savais déjà que j'allais pas être fan mais au moins, j'avais un peu de respect pour sa mère, juste un peu... De mon point de vue, elle aurait dû en faire plus mais au moins elle n'était pas restée les bras croisés comme d'autres ou pire, partager l'opinion de son époux. Si Cael racontait un jour son histoire à ma mère, elle risquait de vouloir le materner encore plus qu'elle ne l'a fait quand il était convalescent... J'avais plutôt intérêt à le prévenir et c'est ce que je fis alors qu'il m'obligeait à m'allonger dans l'herbe, je passais une main derrière ma tête et gardais l'autre autour de la taille de Cael...

Tu n'as rien gâché du tout, merci de m'en avoir parlé, je comprends un peu mieux certaines choses te concernant, du coup. Je voulais te poser la question mais tu n'avais pas l'air de vouloir en parler alors je me suis dit que tu le ferais quand tu serais prêt. Par contre, si un jour tu décides d'en parler à ma mère, ne t'étonnes pas si elle commence à te materner... Ce ne sera pas de la pitié mais plutôt... Hmmm... Comment dire... La famille, c'est très important pour nous. Je t'ai parlé de mes parents, de ma soeur et David mais je ne t'ai pas parlé de mes grands-parents que ce soit d'un côté ou de l'autre, tu as remarqué ?... Je ne l'ai pas fait parce que d'un certain point de vue, je n'en ai pas. Je ne les ai pas connus. Pour le peu que j'en sais, les parents de ma mère l'ont renié quand elle a épousé mon père. Pour eux, un immigré russe travaillant sur des chantiers, ce n'étaient pas assez bien, sans compter que mon père n'était pas de la même confession qu'eux. En plus d'être des catholiques très croyants, ils espéraient pouvoir compter sur les largesses du riche mari qu'ils voulaient pour ma mère. Quant à mon père, ses parents étaient déjà mort quand il a débarqué aux États-Unis. Ils sont morts dans l'incendie de leur immeuble pendant que mon père faisait son service militaire. Alors quand mes parents se sont mariés, ils ont jurés de ne jamais laissé tomber leurs enfants, quelques soient les raisons. Bref, tout ça pour dire que le rejet, chez nous, ça n'existe pas, même si tu avais deux têtes, trois bras ou que tu te couvres de poils de temps à autres... Ma mère connait bien le rejet, alors elle risque de vouloir te gaver d'affection pour combler tout ce qui t'a manqué jusqu'à présent...

Quand j'avais parlé de ma sexualité à ma mère, mon père n'étant déjà plus là à ce moment là, elle ne m'avait pas jugé mais elle avait eu peur. Peur que son éducation la pousse à faire ou dire des choses qui me blesseraient, qui nous éloigneraient l'un de l'autre alors qu'elle voulait me soutenir. Elle avait été jusqu'à aller à des réunions de soutient pour les familles dont un membre faisait partie de la communauté LGBTQ pour mieux comprendre ma situation et comment faire pour ne pas laisser son éducation se mettre entre nous. Toute sa vie, chez ses parents, on lui avait appris et répété que tout ceux qui n'étaient pas hétéro étaient forcément des déviants, des injures à la face de "Dieu tout puissant", des pervers, des condamnés à l'enfer...Fidèle au serment qu'elle avait fait avec mon père, elle n'allait pas me laisser tomber mais elle ignorait comment ne pas se laisser influencer par son éducation. Épouser mon père était une chose, après tout, il était croyant aussi, même s'il était d'une autre religion que la sienne mais là, on parlait de tout autre chose. Elle avait donc cherché de l'aide là où elle l'avait pu. C'est le genre de femme qu'est ma mère. Quand à la question therian, ça ne lui avait jamais traversé l'esprit, pour elle, comme pour mon père de son vivant d'ailleurs, ils sont comme les humains. Après tout, ils n'ont pas demandé à être comme ça, c'était la faute des gouvernements et il était injuste de les condamner simplement parce qu'ils étaient comme ils étaient. Il y avait les bons, les moins bons et les mauvais, l'espèce n'avait rien à voir avec les actes et la personnalités. Après tout un psychopathe restait un psychopathe, qu'il soit therian ou humain...

Je pouvais déjà imaginer la réaction de ma mère le jour où Cael lui parlerait de sa famille. Il aurait droit à un gros câlin, des "mon poussin" et tout un laïus sur le fait qu'il ne devait pas croire que c'était sa faute s'il avait été rejeté, que la faute revenait à son père et un peu à sa mère pour ne pas avoir fait plus pour lui et son frère. Elle lui dirait qu'il était parfait comme il était et tant pis pour les abrutis pour ne pas le remarquer... Un rejet parental ne trouverait jamais grâce aux yeux de ma mère, quelque soit la raison...

© ASHLING POUR EPICODE


Cael Hunter

Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2021
Cael Hunter
Cael Hunter

Sam 26 Mar - 21:41
Mon vieu Valou
Pardon, je veux tellement te garder
Ses mots me font plaisir et me réconforte. En réponse, je l’embrasse. Je me fou qu’il y ai du monde autour de nom. Puis je peux voir la mine dépitée de la serveuse qui semble enfin comprendre qu’elle n’aura aucune chance avec mon Val ! Puis dans un sens ca me plait de voir son air dépité. Après le baiser, quand elle continue de nous observer se serre mon étreinte contre val un peu plus Et pose ma tête sur son épaule. Là elle décide enfin de bouger. J'ai un énorme sourire collé au visage. Aucun scrupule. J'aile le sentir contre moi, il ne sait pas a quel point il me rend dingue. J'ai constamment envie de lui sauter dessus. De le revendiquer. Mon côté animal est comme moi. S'il était un humain il aurai déjà coincé val dans un coin pour le faire sien.


« Écoute ne me demande pas pourquoi je t’aime point. Je l’ai su en te voyant. Comme un coup de foudre. Ne t’en fais pas pour ta réponse, j’attendrais. Mais ne compte pas sur moi pour rester sagement à attendre sans rien faire. Je vais te séduire, et tu vas être chouchouté ou désespéré. Tu me plais bien plus qu ’une simple envie. J’aime Grisha aussi. Je veux être là pour vous deux. Moui, c’est vrai, déjà que le renard en moi voulait bouffer cette fille. Grr, habituellement, je ne suis pas jaloux, mais avec toi, je ne sais pas pourquoi je fais tout l’inverse. Et mon côté thérien est fou lui aussi dès qu’il te voit. Ne t’en fais pas, je compte bien passer la journée avec toi. J’ai trop attendu ce moment. Et qui sait peut-être même la nuit seulement si tu veux bien. »


Je me montre prudent. Je n’ai pas envie d’être lourd devant lui. Qu’il soit déjà blasé après seulement quelques heures de rendez-vous. J’éclate de rire sans retenue quand il répond a ma provocation sur l’éducation de son pénis. Je répond a mon tour en regardant vers le bas et dit


« Et bien ce soir , je peux être a vous, enfin passer du temps avec vous deux si ton propriétaire est d’accord. Donc descends un peu, tu pourras te relever ce soir d’accord.»

Là, je lève la tête et fait un clin d’œil a Val avant de partir en fou rire. Sans me gêner de lui donner une petite tape aux fesses. Que je trouve en passant confortable a pelotter.


« Pardon, mais c’était tentant. »


Et maintenant je me sens gêné et un peu con en réalisant ce que je venais de dire même si je rigolais toujours. Nous passâmes une bonne fin d’après-midi posé dans l’herbe. Je pose ma tête contre son épaule et écoute Val. Puis le pauvre, c’est lui qui m'écoute. Je ris quand il dit que sa mère risque de me materner si elle apprend.


« Je fais bien pareil avec Grisha, je comprends un peu ce qu’il ressent sauf que moi mes parents son toujours en vie. On a juste été abandonné. Et on a dû survivre seul. Je suis très famille moi aussi. Enfin avec mes proches et ceux que j’aime. Je ne supporterai pas qu’il vous arrive quelque chose. Je peux être idiot et niais parfois, mais je ferais tout pour mes proches. »


Maintenant, c’est moi qui envahis Val de questions sur son ressenti envers son père. Nous on a essayé. On s’est juste fait engueulé et mis à la porte encore une fois. Pire, notre père a fait comme s'il nous avait oubliées. Je ne veux pas que ça arrive à Val même s’il est adulte, il doit garder le minimum de contact, c’est important. Mais je n’insisterai pas s’il n’est pas réceptif. Ou qu’il ne veut pas. Je tourne la tête vers Val quand il évoque le rejet et l’embrasse. Là je réalise en discutant avec Val qu'il avait de bons rapports avec son père. Je l'envierai presque. Ca doit être bon d'avoir des parents aimants même s'i peuvent être maladroit.


« Si je suis couvert de poils, c’est que je serai en renard et Grisha risque de me prendre pour une peluche »

Une question me taraude, j’ose demander à Val comment ses parents avaient réagi au sujet de sa sexualité . Je m’imagine bien que son père a dû être un vrai con.


« Avoir des parents, même juste un qui vous soutiens, ça doit être tellement bien. Parfois, il m’arrive de jalouser ceux qui en ont. Ta mère est tellement gentille. Je suis désolé d’avance si des fois, je me l’accapare. »


Je ris en disant çà. C’est pourquoi aussi pour Grisha j’agis comme çà. J’aime ce petit, je veux qu’il ne manque de rien, et en plus, ça aide Val. Je le regarde, lui vole un baiser, et l’allonge sur l’herbe pour lui grimper dessus. Je l’enlace heureux et pose ma tête contre son torse.  

«  Laisse-moi être comme ça, tu râleras plus tard. Dis comment tes parents on réagit pour ta sexualité? »


J'ai l'air un peu con avec ma question, mais je veux savoir ce que ca fait d'avoir une famille normale. Après un moment, je me redresse et lui demande .

"On rentre? Une soirée tranquille devant un film ou un cinéma ? J'ai envie de te garder pour moi tout seul avec Grishou. Puis on doit récompenser mini toi qui a su être sage»

Je me retiens difficilement de rire. Mais dès que je regaarde Val je me lache et ris aux éclats encore.


Valentin Reznikoff

Messages : 50
Date d'inscription : 30/08/2021

Profil Personnage
Profession : Barman
Race : Humain
Valentin Reznikoff
Valentin Reznikof

Sam 2 Avr - 17:24
Pas de problèmes...
"Отсюда родом Валентин Резников...1"

Je ne vais pas discuter avec lui sur le pourquoi du comment quant à ses sentiments pour moi. Personnellement, le coup de foudre, pour moi, ça n'arrive qu'au cinéma ou dans les contes de fées. Ca fait longtemps que je ne crois plus aux contes et ce qu'on voit au cinéma ou à la télévision ne sont, et bien justement, que du cinéma, du chiqué, du rêve le temps d'un film. Donc, j'y crois pas trop mais bon, je vais pas ergoter et je ne vais certainement pas dire à Cael ce qu'il doit ressentir. Dans mon cas, c'est trop tôt, j'ai réellement besoin de connaître quelqu'un avant d'envisager quelque chose sur le long terme. Je me suis d'ailleurs montré honnête avec Cael sur ce point, ce qu'il semble accepter même si j'ai eu droit à un avertissement sur le fait qu'il ne comptait pas attendre sagement les bras croisés que je lui donne une réponse. De toute façon, ce n'est pas ce que j'attends de lui non plus parce que dans ce cas, on n'avancerait pas beaucoup. Tout ce que je demande, c'est qu'il soit patient avec moi et honnête. Le fait qu'il apprécie Grisha est déjà un énorme point en sa faveur, j'en ai connu qui auraient tournés les talons très vites dans l'autre sens dès qu'ils auraient su qu'ils avaient affaire à un père célibataire coincé avec un gamin même pas encore adolescent. C'est curieux tout de même comme les gens ont moins de scrupules quand les gosses ont passé douze ans... Cela dit, dans son discours, il y a tout de même une chose qui m'inquiète...

Heu... Qu'est-ce que tu entends par désespéré ? Non parce que si je dois finir à l'asile, il va falloir que je m'arrange pour faire garder Grisha le temps que je me soigne...

Par contre, j'en reviens pas qu'il parle à mon sexe comme s'il était doué de raison et avec tant de sérieux. Ce type a vraiment une case en moins... Toutefois, je ris avec lui dans son délire. Ce genre de badinage léger et taquin me fait du bien. J'en ai pas souvent l'occasion dans ma vie de tous les jours. Je ne relève pas cependant quand il parle de la soirée. Je n'ai rien prévu aussi loin. On continue de discuter, j'en apprends encore un peu sur lui et curieusement, je n'ai aucun mal à croire son instinct nourricier, sans doute parce que je l'ai vu à l'oeuvre avec Grisha quand il est resté chez moi le temps de se remettre de sa blessure. Je dois admettre que ça m'a fait du bien de ne pas être le seul à m'occuper de mon p'tit gars. Ma mère fait ce qu'elle peut mais elle donne surtout l'impression de rattraper avec Grisha le temps qu'elle n'a pas pu passer avec Kathya et moi quand on avait le même âge que lui. Je ne vais toutefois pas l'en priver et puis c'est vrai qu'elle m'aide bien, surtout quand je dois bosser et qu'elle prend la relève auprès de lui durant mes heures de travail. Et vu les antécédents de Cael, je comprends qu'il puisse adorer ma mère, qui le lui rend bien, cela dit.

Je peux comprendre l'envie que tu peux ressentir. Ca m'est aussi arrivé après la mort de mon père. J'enviais les gamins de mon âge qui passait leur temps avec leur père à faire du base ball ou à pêcher... Bref, tout ce que je ne pouvais plus faire avec le mien. J'ai pas eu de figure paternelle de remplacement mais j'ai eu de bons exemples à suivre à travers mes profs et mes employeurs quand je faisais des petits boulots durant le lycée... C'était pas la même chose, cela dit. Alors si ça ne te dérange pas que ma mère te materne, c'est pas moi qui vais y redire quelque chose.

Et puis Cael a clairement besoin d'affection parentale, même si c'est au travers de ma mère. J'ai vu les ravages que peut faire le rejet familiale sur des gosses et des adultes l'ayant vécu durant leur jeunesse mais c'est une chose que je n'ai jamais compris. J'ai eu de la chance, mes parents m'ont toujours accepté tel que j'étais et quand il n'y a plus eu que ma mère, elle ne m'a pas rejeté parce que j'étais différent même si la plupart des gens se focalisait plus sur les therians que sur les humains, il n'en reste pas moins que certains continuaient de juger ma sexualité comme déviante mais ces gens là, j'en avais rien à cirer et c'est pareil aujourd'hui...

Mon père était déjà décédé quand j'ai compris que j'étais bisexuel, donc, il n'y avait que ma mère et Kathya quand j'ai fait mon coming out. Ma mère ne m'a pas rejeté mais elle a eu peur. Elle a eu une éducation assez stricte, surtout au niveau religieux, les gays, les bisexuels, les transgenres... Tout ça, on lui avait appris à le rejeter, à considérer ça comme anormal. Elle avait plus peur d'elle-même, de mal réagir, de laisser son éducation entraver notre relation. Elle avait aussi peur pour moi, cela dit. Être autre chose que hétéro n'est plus vraiment un problème de nos jours mais il n'empêche qu'il y a encore des crétins pour juger tout ce qui n'est pas comme eux même si leur attention est beaucoup plus portée sur les therians. Donc, elle a fréquenté un groupe d'aide aux familles dont un membre fait partie de la communauté LGBTQ et elle m'a encouragé à faire attention. Pendant quelques années, je me suis tourmenté en me demandant ce qu'en aurait pensé mon père mais au bout du compte, j'aime à croire qu'il m'aurait tout de même accepté comme l'a fait ma mère quitte à se faire aider, lui aussi. Comme je te l'ai dit, le rejet n'existe pas dans notre famille... À moins que ce soit quelque chose de grave comme la pédophilie ou le viol, personne ne te claquera la porte au nez.

Cela dit, à l'heure actuelle, la capacité d'acceptation de ma famille ne la rend pas forcément normale. Il suffit de voir la fracture parmi la population mondiale. Il y a les pros et les anti-therians comme à l'époque où il y avait les pros et les anti-LGBTQ. Qu'est-ce que la normalité en fin de compte ? Au final, ce que les uns trouvent normal ne l'est pas forcément pour les autres et il en va ainsi depuis que l'homme existe, qu'il sache parler ou non. Pour mes grands-parents maternels, c'était normal de renié ma mère parce qu'elle n'a pas voulu suivre le chemin qu'ils avaient tracé pour elle alors que pour cette dernière, c'était normale de m'accepter tel que je suis. Certaines personnes évoluent, d'autres restent au même point, d'autres encore régressent... La normalité est en constante évolution, tantôt positive, tantôt négative avec au milieu ceux qui ne se retrouvent nulle part entre ces normalités et qui doivent créer la leur en composant avec les autres... En fin de compte, les therians sont les nouveaux LGBTQ sauf qu'ils sont sous stéroïdes...

Quand Cael propose de rentrer, je vérifie l'heure sur ma montre et... Ouais, il est temps. On a pas mal bavardé sans avoir de temps de pause, de silence gênant ou pesant, pas de mauvaise surprise non plus, enfin, sauf si on compte l'intermède "Rina" pendant le déjeuner... Dans l'ensemble une excellente journée et Cael s'est ouvert un peu à moi. Je secoue la tête en entendant ses pitreries au sujet de mon sexe et l'aide à se relever. On retourne à la voiture dans un silence qui n'a rien de plaisant, juste un rien introspectif, comme si on en profitait pour faire une mise au point mentale de la journée. J'ai beaucoup parlé de moi mais dans un sens, c'était volontaire. Je voulais qu'il apprenne à me connaître, à savoir d'où je viens, même s'il faudrait plus d'une journée pour faire le tour de toute mon histoire. Je voulais aussi qu'il comprenne qu'il pouvait me parler et il a commencé fort en abordant le sujet qui l'angoisse le plus. Un bilan plus que positif en mon sens.

Une fois dans la voiture, alors qu'il met sa ceinture de sécurité, je l'interroge...

J'ai rien prévu pour la soirée, j'ai pas vraiment osé faire de plans jusque là des fois que la journée "Découverte de la jeunesse de Val" soit un flop. Grisha passe le week-end chez ma mère, donc, si tu veux, je t'emmène au resto et ensuite, on improvise, qu'est-ce que tu en dis ?

Je n'ai même rien préparé pour le repas, il faut dire encore une fois que j'ignorais comment la journée allait se dérouler. Si elle se passait bien, est-ce que Cael voudrait tout de même passer chez moi ou rentrer chez lui ? Si elle se passait mal, j'aurais terminé chez moi tout seul avec bien trop de nourriture, donc... Il ne restait plus que le resto et voir ce que nous ferions ensuite. J'ai un peu peur de rentrer chez moi en fait... Si Cael vient, est-ce qu'il s'attendra à ce qu'on couche ensemble ou est-ce que juste une soirée sympa lui conviendra ? Et en même temps, j'ai aussi envie de le ramener chez moi, sauf que j'ignore encore de quoi j'ai envie si je le ramène... L'attirance physique ne veut pas dire que je suis obligé d'y céder sous prétexte que j'ai l'entre-jambes qui me démange, sans compter que ce n'est que notre premier rendez-vous...

© ASHLING POUR EPICODE


Cael Hunter

Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2021
Cael Hunter
Cael Hunter

Lun 4 Avr - 2:59
Soirée détente
Que fais-t-on ce soir ?
Mon begin pour Val ne s’éxplique pas physique au début et petit à petit j’ai aimé voir l’homme qui dirigeait son bar assez souplement et parfois de manière ferme. Puis en convalescence chez lui, il m’a achevé quand je l’ai vu s’occuper du petit Grisha.  Mes sentiments pour lui évoluent constamment. Pourquoi lui parce que lui tout simplement. Je n’ai aucun intérêt pour d’autre. Je ne vois que lui un point c’est tout. Je semble stupide et peut êtr niais mais j’en ai rien a carrer.  En plus plus j’en apprends sur lui, plus je veux rester près de lui. Certain diront que je ne suis pas normal et tan mieux, Je suis déjà compliqué dans ma tête. J’arrice mê a me perdre dans mon propre cerveau quand je réfléchi trop.  Bien que les apparences peuvent être trompeuse, je ne suis pas normal et ce cher Val val l’apprendre petit à petit.

«  Écoute, j’ai peut être été un peu vite tout à l’heure, mais ce que je veux dire c’est que je profiterai de chaque moment avec toi, même si je n’ai pas encore de réponse. Donc si je suis lourd, ou envahissant remets-moi en place d’accord. »

Je ris quand il évoque désespéré, et me permet de l’embrasser

«  Je vais te séduire et je t’entends déjà râler en disant «  Cael sérieusement maintenant ? »

j’évoque ça en disant que tu seras chouchouté ou désespéré. »

Je ris en voyant sa tête. Le pauvre doit penser que j’ai une case en moins. Je l’enlace et rit contre lui. Finalement c’est un excellente journée.

«  Tu sais je suis sérieux en ce qui concerne Toi et Grisha. Si jamais tu as besoin de temps appelle moi s’il faut s’occuper du petit gars. La fripouille me connais, et toi tu pourrais soufler. Et puis j’aime bien m’en occuper. Je crois même que c’est lui qui nous a rapprocher quand j’étais chez toi »


J’envie l’enfance de Val. Elle était dure elle aussi, mais il avait des parents aimant. Notre père avait tout du parfait salaud. Encore aujourd’hui il refuse de nous voir déjà pour notre nature de therian et de notre sexualité. Ne vivent avec lui que les enfants qu’il concidèent inferieurs ou normal . Je révèle aussi cette partie là a val.

« Mon père déteste tout ce qui n’est pas normal. Déjà qu’il nous a rejeté car on pouvait se transformer. Il refuse de nous vois sous prétexte que je suis Gay. Quand j’étais petit je m’en voulait dêtre therian, j’ai même pensé que je détestais les humains. Puis quand j’étais seul avec Eli étrangement il y a beaucoup d’humain qui nous ont aidé comme il ont pu. J’ai réalisé que tout n’était pas blanc ou noir et que j’ai compris que quelque soit l’individu, il pouvait avoir de bonne ou de mauvaise raison.  Du coup en entrant dans le Thrids j’ai pu remettre parfois les choses en place, en étant juste et équitable. En protégeant les innocents. Et ça ça me fait un bien fou. Que parfois les plus faibles arrivent a s’en sortir face a des hommes puissants et influant. »

Je m’égare en plus Val  en a serrement rien à carrer de mes états d’âmes. On retourne a la voiture tranquillement tous les deux sans rien dire J’ai un sourire stupide collé au visage. Je préfère maintenant me taire. Je ne suis pas si bavard d’habitute. Je suis plus dans la piterie qu’autre chose.

Quand il me propose un resto, je souris et accepte volontiers. Alors qu’il démarre je pose la tête sur son épaule.

«  Un truc rapide sympa sans chichis. Je ne suis pas fan des restau de lux enfin tu me comprends. Je préfère les petits buibui conviviaux avec de la bonne ambiance.  Après je mange de tout avec une préférence pour du poisson.  Sinon tout me va. Je déteste les escargot, ca me répugne et en plus ca pue ces trucs là ! Hum que dis tu d’aller au cinéma après ? Ou alors onn va chez toi et on se regarde un film dans le canapé l’un contre l’autre»

Je lui affiche un grand sourire en disant ca. Il va me mettre une taloche. Heureuse , il conduit et ne peut donc rien faire pour l’instant. J’avoue que j’aimerai bien passer la soirée dans son lit sans forcément coucher ensemble que dans un hôtel. Il y avait longtemps que je n’avais pas parler avec autant de sérieux. D’habitude je n’aime pas évoquer mon passer, c’est trop douloureux  Mais pas cette fois. Avec lui j’ai eu du soutiens contrairement à d’habitude. Aucune moquerie et lui aussi ma parler de lui. J’ai aimer en apprendre sur lui. Et même dans la voiture je continue de lui poser plein de question. Certaines son absurdes comme quelle couleur il aime, ce qu’il aime manger, ce qu’il aime déteste en général. La dernière fois on a pas trop pu parler, j’étais blessé et en plus il y avait grisha. Et surtout je lui demande sa date d’anniversaire. J’aurai pu la consulter dans son dossier qu’on a au Thirds, mais je préfère lui demander. Val peut voir que je ne fais pas que plaisanter. Je sais être sérieux quand il le faut. Il la déjà vu quand j’étais chez lui. Mais en géral quand je suis srieux c’est quand on évoque quelque chose de triste. Je n’ai pas beaucoup de moment joyeux a raconter. Sauf depuis que j’ai ma nouvelle famille de coeur celle du thirds. Je rêve d’avoir ma famille a moi. Enfin mon compagnon a longue durée et construire quelque chose avec lui. C’est mon rêve le plus cher. Simple c’est sur.


Valentin Reznikoff

Messages : 50
Date d'inscription : 30/08/2021

Profil Personnage
Profession : Barman
Race : Humain
Valentin Reznikoff
Valentin Reznikof

Ven 22 Avr - 13:38
En avant pour la suite alors...
"Отсюда родом Валентин Резников...1"

Curieusement, je suis presque sûr qu'il a raison. Je vais très certainement râler souvent quand il lui prendra l'envie de me séduire ou de me dorloter. C'est pas que je sois contre mais quand on n'a pas l'habitude d'avoir une personne qui soit aux petits soins pour vous... Et bien, certaines choses peuvent être relativement difficile à accepter au début. Il faut un temps d'adaptation, je suppose. Cela dit, même si Cael a conscience que je risque de râler ou qu'il pourrait être un peu flippant, il ne semble pas vraiment s'inquiéter outre mesure et là, c'est encore plus effrayant. Je suppose que ça doit se voir à ma tête parce que ça le fait rire aux éclats. Au moins, je le fais rire... Toutefois, je suis touché par la suite de son discours, Grisha n'a pas beaucoup de repères masculins dans son entourage. En fait, jusqu'ici, j'étais le seul, alors je suppose que ça ne pourrait pas lui faire de mal, sans compter que Cael est un therian, il pourra certainement lui apprendre quelques petits trucs de therian...

J'ignore si c'est lui qui nous a rapproché mais je suis sûr qu'il t'apprécie. Et puis, je dois dire que ta présence m'a bien aidé aussi...

La présence de Cael auprès de Grisha est passée assez naturellement, ce qui me surprend encore aujourd'hui. Je n'ai jamais ramené personne à la maison en dehors des quelques amis mais aucun n'est resté aussi longtemps et ne s'est réellement lié à mon petit garçon, sauf Nearra qu'il adore comme si elle était sa tata cinglée préférée... Ce qui, après réflexion, est exactement le cas, même s'il ne l'appelle pas "Tata". Avec Cael, la connexion s'est faite presque instantanément, du jamais vu. De mon côté, j'ai passé les premiers jours à être en colère contre Cael... Avec du recule, en dehors du fait qu'il m'a fait des avances alors qu'il était blessé, il n'a rien fait de déplacé et ce n'était pas sa faute...Enfin, si, mais ça ne valait certainement pas l'éclat de colère que j'ai eu. Sans doute que j'étais déjà plus intéressé par Cael que simplement pour son physique mais c'est difficile à dire. Et les jours suivants, quand il s'est montré plus raisonnable, sa présence et sa conversation ne me dérangeaient pas tant que ça au final. Je n'ai pas pris le temps de réfléchir à tout ça...

Ton père est un imbécile mais ce n'est pas le seul. Si on regarde les choses sous un autre angle, il t'a rendu service... Tu as ton frère, tu fais le boulot que tu aimes et pour lequel tu es doué et tu n'es pas pollué par ses préjugés. Dis-toi que s'il ne t'avais pas viré, tu aurais peut-être tourné autrement et pas forcément en mieux...

Parfois "Tout malheur, est bon" comme dit l'adage. Il s'avère que pour Cael, le rejet de son père a eu des retombées positives, même s'il a souffert d'être renié. Dans le cas de sa mère, mon avis est assez mitigé. Elle a fait ce qu'elle a pu mais elle n'est toutefois pas présente dans sa vie, ce qui représente un second abandon à mon sens. Dans tous les cas, il semble avoir été adopté par ma famille, même s'il lui reste à rencontrer Nearra... Je suis quasiment certain que ces deux-là s'entendraient comme larrons en foire pour me rendre chèvre, à moins que Nearra ne le rende chèvre avant moi... La rencontre de ces deux-là serait un peu le test ultime mais au vu de leur personnalité, je ne pense pas avoir à m'inquiéter. L'envisager me fait sourire un bref instant avant de prendre conscience que si je considère déjà leur rencontre, c'est que je suis bien plus impliqué dans ma relation avec Cael que je ne l'imaginais au départ et curieusement, ça ne m'inquiète pas, si ce n'est pour ma santé mentale...

Retournant à la voiture, le silence prend place mais il n'a rien de gênant ou de lourds, juste agréable. N'ayant pas fait de plan, j'improvise sur le tas, lui proposant un resto avant de faire d'autres projets. On a passé la journée à parler, à se promener, on a bien mérité un gueuleton. Les indications de Cael me semblent superflues, ce n'est pas comme si j'avais les moyens de l'emmener au Ritz, mais au moins c'est rassurant de savoir qu'on a les mêmes goûts en matière de restauration. J'ai une idée de l'endroit où je pourrais l'emmener, leur carte est variée et pas trop cher mais on y mange bien. C'est pas le genre de restaurant où on va en famille, même si c'est pas exclu mais au moins, il a le mérite d'avoir des tables isolées permettant l'intimité. Sur le chemin, je réponds à ses questions, même les plus banales et je les lui renvoie, histoire d'en apprendre tout autant sur lui en dehors de ce que je sais déjà. Le jeu des vingt questions ne dure pas longtemps cependant parce qu'il ne faut qu'une dizaine de minutes pour arriver à destination.

À l'intérieur du restaurant, je vois quelques table occupée mais la salle n'est pas bondée et quelques tables isolées sont encore disponibles. L'hôtesse d'accueil me salue chaleureusement tout en faisant son travail...

Agent Reznikoff, ça faisait longtemps. Une table pour deux ?

Bonsoir, Sasha. Quand allez-vous m'appeler Valentin ? Je ne fais plus partie des FPH, vous le savez... Et oui, une table pour deux, dans un endroit calme, si possible...

Vous serez toujours l'Agent Reznikoff, pour moi, vous le savez. Si vous n'étiez pas intervenu pour mon garçon, Dieu sait où il serait aujourd'hui. Suivez-moi, s'il vous plait, je vais vous conduire à votre table. Est-ce que ce Monsieur qui vous accompagne est votre rendez-vous ?

Oui, Sasha, ce Monsieur ici présent s'appelle Cael Hunter, c'est un agent du THIRDS et il est parvenu à me convaincre de me poser... Comment va Pavel ?

Elle se tourne vers Cael, lui souriant chaleureusement et lui tendant la main pour le saluer tout en nous guidant vers une table légèrement en retrait derrière un muret garni de plante. Elle répond ensuite à ma question concernant son fils, Pavel, me disant qu'il allait bien, qu'il se tenait à l'écart des ennuis et prévoyait même de faire des études après le lycée, s'étant trouvé un petit boulot après les cours pour financer ses études afin que sa mère n'ait pas à le faire. Sasha est mère célibataire, le père de son fils n'était qu'un abruti qui pensait pouvoir profiter d'une maîtresse en plus de son épouse, sans se soucier des conséquences. Quand Sasha est tombée enceinte, il lui a proposé de payer l'avortement sans même lui laisser le choix de garder son enfant. Au final, elle a rompu et garder son bébé même si ce dernier s'est attiré des problèmes en jouant les coursiers pour un gang du coin. Rien à voir avec la Mafia, heureusement, sinon, ça aurait été plus difficile de le sortir du pétrin. Le gamin s'était mis à faire le coursier pour aider sa mère... Ca partait d'un bon sentiment mais il risquait surtout de se faire coffrer ou pire, tuer. J'ai rencontré Pavel alors que mon partenaire et moi le contrôlions à une heure où il aurait dû être en cours. On a dû l'amener au poste mais après avoir discuté avec le gamin et le juge, j'ai pu faire en sorte qu'il soit libéré, bien qu'il doive suivre un contrôle judiciaire. Je me suis ensuite adresser à son "patron", l'avertissant que Pavel ne travaillait plus pour lui et que s'il ne voulait pas foutre ses affaires en l'air, il se tiendrait à l'écart du gamin. Ca a plutôt bien marché... Il faut dire que Pavel n'avait que douze ans à l'époque, il lui était facile de lâcher le gosse, vu qu'il pouvait toujours en trouver ailleurs... Malheureusement, je ne pouvais pas sauver tous les Pavel du coin à moi seul, une réalité avec laquelle j'ai dû vivre dès l'instant où j'ai commencé mon boulot de flic.

Une fois installé à notre table, elle nous tend nos menus...

Prenez votre temps pour faire votre choix et faites-moi signe quand vous serez prêts à commander, je vous enverrai quelqu'un pour prendre votre commande. Est-ce que vous désirez un apéritif ?

Juste une bière pour moi, Sacha, merci.

Sans se départir de son sourire chaleureux et bienveillant, elle se tourne vers Cael...

Et vous, Agent Hunter, quelque chose vous ferait plaisir pendant que vous choisissez votre repas ? Si vous aimez le poisson, je vous recommande la spécialité du Chef, il vous préparera une fondue de poireaux aux noix de saint jacques avec une sauce au corail dont vous me direz des nouvelles...

Contrairement à Rina, plutôt dans la journée, Sasha reste professionnelle, même si on voit clairement qu'elle aime son métier et qu'elle m'apprécie. Elle n'essaie pas d'entrer dans mon espace personnel, ne me touche pas, sauf pour me serrer la main à l'entrée, elle ne flirt pas non plus... Elle fait son travail avec plaisir et traite les clients qu'elle apprécie avec juste ce qu'il faut de familiarité sans être grossière ou séductrice. Elle me porte, certes, une attention particulière mais elle n'ignore pas Cael pour autant et ne se conduit pas moins bien à son endroit.

© ASHLING POUR EPICODE


Cael Hunter

Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2021
Cael Hunter
Cael Hunter

Sam 30 Avr - 10:41
« Si ce quelqu’un était toi ? Et si je perdais le contrôle pour n’importe quelle raison ? Tu ne dirais pas la même chose qu’aujourd’hui. Tu me détesterais. Et si ...» »

Je suis perdu dans mes pensées sombres, un voile de panique et tristesse envahie mon être. J’essaie la méthode apprise au Thirds pour me calmer et Val arrive a me refaire venir a moi grâce a sa tendresse. J’étais sur le point de fuir, mais Val réussi à me faire entendre raison. Et sacha m’achève avec ses doux propos. Après tout, ils ont raison, avec des Si on referai le monde. Depuis ma naissance, ce genre d’accident n’est pas arrivé. J’entends rire, c’est Val qui se moque ouvertement de moi. Je fronce les sourcils, et lui envoie ma serviette a la figure en abordant une moue boudeuse,embarrassé et estomaqué. Puis je me mets à éclater de rire avec lui. La vague de tristesse ayant disparu. Le reste du repas est divin. Fini la peur, finie la panique, je me laisse vraiment aller et redeviens joyeux comme d’habitude.

Mon téléphone sonne, je suis obligé de prendre l’appel, c’est important. Je m’excuse, me lève et prends l’appel. L’appel venait de Ian qui avait besoin d’information pour une enquête que nous menions. Je m’étais empressé de répondre à mon chef d’équipe. En revenant après mon appel, je vis un serveur glisser sur quelque chose et perdre son équilibre. Je réussis à le rattraper, mais je me retrouve avec le plat de pâte bolognaise qu’il tenait renversé sur moi. Je soupirai amusé. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été l’objet de maladresse. Je ris et m’adressai au serveur paniqué et inquiet.

« Hey, tout va bien rien de cassé ? »»

« Serveur : je suis désolé Mr, je vous paierais le pressing. »»

Je secouai la tête et aida le serveur a ramasser ses affaires.

« Ce n’est rien, ne vous en faites pas. Par contre, il va falloir revoir votre technique de drague jeune homme. »»

Dit-je amusé. Je choppais une serviette et essaya de m’essuyer le plus gros bu bazard. Je revins à ma table avec un Val que j’ai du abandonner un petit moment. C’est couvert de spaghettis que je reapparait devant lui

« Regarde , j’ai été baptisé ! Par contre le rouge sauce tomate ne me va vraiment pas du tout. On va revoir rentrer plus tôt que prévu. Je n’ai pas envie de devenir le repas principal sauf pour toi »»

J’adresse un clin d’œil a Val. Mais ainsi, je sais que je perds toute crédibilité.

Valentin Reznikoff

Messages : 50
Date d'inscription : 30/08/2021

Profil Personnage
Profession : Barman
Race : Humain
Valentin Reznikoff
Valentin Reznikof

Dim 15 Mai - 12:03
En avant pour la suite alors...
"Отсюда родом Валентин Резников...1"

La soirée est excellente, on passe un bon moment. Chaque fois que Sasha s'arrête à notre table, pour nous apporter nos boissons, nos repas ou pour voir si nous ne manquons de rien, elle s'assure que Cael se sent bien, qu'il est content, bref, elle le chouchoute. J'ai l'impression de la revoir avec moi la première fois que je suis venu manger ici après avoir réglé les soucis de son fils. Soit elle est convaincue que Cael et moi, ça va durer, soit elle l'apprécie simplement parce qu'il est avec moi. Peu importe la raison, elle traite Cael de la même façon que moi et visiblement, c'est tout ce qu'il lui faut pour se sentir à l'aise au point de même vouloir revenir lors d'une prochaine occasion.

Tout le monde aime Sasha. Cette femme est une sainte, à sa façon. Les SDF du coin n'ont jamais aussi bien mangé depuis qu'elle bosse ici. Elle est parvenue à convaincre son patron d'utiliser tous les restes que laissent parfois les clients pour les sans abri au lieu de les jeter. Résultat des courses, aucun SDF ne vient se planter devant les portes du restau à faire l'aumône pour une pièce au risque de déranger et faire fuir les clients et le gaspillage de denrée est limité. De toute façon, les clients ont payé pour leur repas, donc même s'ils ne mangent pas tout, il n'y a pas de perte d'argent pour le patron. J'essaie de venir manger ici de temps en temps, donc, tu n'as pas à t'en faire, on reviendra...

Je n'ai certes pas réagit tout de suite à ce qu'il a dit avant cela mais ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, pas plus que la présence de son pied contre le mien. C'est vrai que la journée a été bien remplie et plutôt agréable, du moins si on omet le désastre évité de justesse ce midi. C'est aussi pour ça que je ne relève pas quand Cael me parle de sa peur de tomber dans la même violence que son père. Il est vrai qu'il y a pas mal de personnes violentes qui le sont devenue parce qu'un de leur parent l'était mais je ne pense pas que ça lui arriverait. Ces personnes n'ont pas conscience de devenir comme leur tortionnaire alors que Cael a bien conscience qu'il pourrait faire partie des statistiques s'il n'y faisait pas attention. Pourtant, je l'ai vu avec Grisha, même en ignorant à ce moment là son histoire, je n'ai jamais été inquiet sur le fait qu'il puisse mal se comporter avec mon p'tit gars. Pas de mauvaise impression, pas de crainte... Alors, bien que j'essaie de garder la discussion légère, je me permets de revenir sur ce point malgré tout.

Pour en revenir à ce que tu disais au sujet de ta crainte de devenir comme ton père... Perso, je ne pense pas que tu aies à t'en faire. Tu oublies que je t'ai vu avec Grisha, je t'ai même laissé seul avec lui plus d'une fois, ainsi qu'avec ma mère... J'avais beau ignorer ton histoire à ce moment là, je n'ai jamais eu l'impression que tu pourrais leur faire du mal. Ceux qui sont violents, même s'ils se montrent sous leur meilleur côté, ne peuvent pas totalement cacher leur part sombre. Je ne suis peut-être pas therian mais je sais reconnaître un type dangereux même s'il me fait un beau sourire. Si tu dois faire un jour du mal à quelqu'un, si tant est que ça arrive un jour, c'est qu'il l'aura mérité, alors arrête de t'inquiéter pour ce qui n'arrivera pas, d'accord...

Je fais une pause dans mon repas, pose mes couverts et prends la main de Cael. J'entrecroise nos doigts et les serre un peu tout le long de mon discours pour bien marquer la confiance que j'ai dans mes paroles et surtout en lui. Je ne doute pas qu'il puisse se défendre, surtout avec Doyle s'assurant de sa présence sur le terrain d'entraînement. Du moins, c'est ce que j'ai cru comprendre... Cela dit, avec l'équipe qu'il a pour le soutenir au moindre problème, je ne pense pas que Cael ait un jour à sortir son arme de service, pas si son équipe peut faire autrement, pas si je peux faire autrement également.

Tout se passe bien ?

Sasha vient d'arriver et je ne l'ai pas remarquée mais je ne me démonte pas, je n'écarte pas non plus ma main de celle de Cael avant de lui répondre.

Oui, merci, Sasha. Nous avons simplement une discussion à coeur ouvert, il semblerait que l'Agent Hunter ait besoin d'être rassuré sur quelques petits détails qui l'inquiète.

Oh, je vois. Je vais vous laissez alors. Mais Agent Hunter, si je peux me permettre de vous donner un conseil. Peu importe ce qui vous inquiète, tant que rien n'est arrivé, ça ne sert à rien d'avoir peur. C'est une perte de temps et d'énergie, hors, de l'énergie, vous allez en avoir besoin, vous ne croyez pas ?...

Et elle dit ça à Cael en me désignant d'un geste de la tête d'un air entendu, tout en rougissant un peu de son audace mais toute souriante de malice avant de tapoter le bras du renard et de filer pour continuer son travail en gloussant comme une midinette fière de sa taquinerie. Alors que Cael vient juste de soulever le fait qu'il ne se passerait rien, tout comme je n'espérais rien de... physique, pour ce premier rendez-vous, voilà que Sasha met les pieds dans le plat. Et la réaction de mon vis-à-vis est... Tout simplement impayable. J'essaie... J'essaie vraiment de ne pas rire mais j'ai beaucoup de mal à le faire et pour finir, j'éclate de rire. Bon, j'essaie de me faire discret parce qu'il parait que j'ai un rire assez bruyant mais bon sang ! C'est difficile ! Quelques têtes se tournent vers nous mais je m'en moque, après tout, il n'est pas interdit de rire dans un restaurant.

Tu devrais voir ta tête, c'est quelque chose... Tu as l'air à la fois embarrassé et estomaqué... Sasha t'a complètement soufflé, hein ?

C'est pas pour rien que j'ai dit que c'était une sainte "à sa façon"... On peut compter sur elle pour balancer ce qu'elle pense comme elle le pense quand elle est à l'aise, elle s'est sans doute retenue et contenté de sous-entendus parce qu'elle est sur son lieu de travail mais si on n'avait été que tout les trois, elle n'aurait pas été aussi... subtile. Je crois que Cael la prenait pour une jeune femme discrète et qu'il vient de se rendre compte qu'il s'est peut-être trompé. Au moins, ça a le mérite d'alléger l'ambiance et de faire disparaître les ombres collées au visage de Cael depuis l'évocation de sa peur profonde de devenir violent. C'est bien plus facile de répondre à son invitation du coup...

Et oui, j'accepte ton invitation. J'apprécie ton frère mais il est un brin trop... hm... comment dire... Il est un peu trop intense pour moi.

Ce n'est pas une question de malaise entre Elijah et moi, c'est plutôt une question de dominance. Certes, il est therian, donc techniquement plus dominant que moi mais je ne me laisse pas écraser pour autant, ce qui fait que nos échanges, quand ils ne concernent pas son frère, sont plus souvent composé de lancé de piques et de remarques pas toujours charmantes, que de conversations aimables. Il aimerait bien me faire baisser les yeux et admettre qu'il est LE mâle Alpha sauf que je ne cède pas et ça l'agace. Pour moi, c'est presque devenu un jeu mais j'ignore si c'est le cas aussi pour lui. On ne s'entend réellement que lorsqu'il s'agit de Cael. Au moins, nous avons un sujet d'entente, c'est déjà ça mais pour tout le reste, c'est un peu le concours de testostérone... Le problème, c'est qu'Elijah peut tenir bien plus longtemps que moi et qu'il est épuisant d'essayer de maintenir le niveau. Au bout d'un moment, j'ai besoin de souffler... Je suis humain, après tout. Donc, forcément, si le frère de Cael n'est pas dans le coin, je n'ai aucune raison de refuser son invitation.
© ASHLING POUR EPICODE


Cael Hunter

Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2021
Cael Hunter
Cael Hunter

Dim 5 Juin - 12:02
Soirée détente
Que fais-t-on ce soir ?
Cette soirée était la meilleure depuis longtemps, il était avec celui qu’il aimait, et passait un bon moment avec la serveuse. Avec Sacha ils avaient échangé leur numéros. Il était clair qu’il rêverai la jeune femme. Il l’avait tellement apprécié qu’il voulait l’inclure a son cercle d’ami. Contrairement a l’autre cruche de ce midi, Sacha était gracieuse et bienveillante. Et plus que professionnelle. Les mots réconfortants de Val me touche. Mais j’ai toujours cette crainte au fond de moi. Si je dérappe, si je perds le contrôle pour X raison et le blesse me verra t-il aussi gentil qu’il ne le pense. Je n’en ai pas l’air mais je peux être un danger un bombe a retardement. Val peut voir mon inquiétude et ma petite panique a ce moment. Je déteste imaginer de telle chose surtout en ce moment alors que tout se passe bien.

« Si ce quelqu’un était toi ?  Et si je perdais le contrôle pour n’importe quelle raison ?  Tu ne dirais pas la même chose qu’aujourd’hui. Tu me detesterais. Et si ...» »

Je suis perdu dans mes pensées sombre, un voile de panique et tristesse envahi mon être. J’essaie la méthode apprise au Thirds pour me calmer et Val arrive a me refaire venir a moi grâce a sa tendresse. J’étais sur le point de fuir, mais Val reussi a me faire entendre raison. Et  sacha m’acheve avec ses doux propos. Après tout ils ont raison, avec des Si on referai le monde. Depuis ma naissance, ce genre d’accident n’est pas arrivé.  J’entends rire, c’est Val qui se moque ouvertement de moi. Je fronce les sourcils, et lui envoie  ma serviette a la figure a
bordant en effet une moue boudeuse,embarrassé et estomaqué. Puis je me mets a éclater de rire avec lui. La vague de tristesse ayant disparue. Le reste du repas est divain. Fini la peur, fini la panique, je me laisse vraiment aller et redevient joyeux comme d’hbaitude.

Mon téléphone sonne, je suis obligé de prendre l’appel c’est imporant. Je m’excuse, me lève et prends l’appel. L’appel venait de Ian qui avait besoin d’information pour une enquette que nou menions. Je m’ étais empresser de répondre à mon chef d’équipe. En revenant après mon appel, je vis un serveur glisser sur quelque chose et perdre son équilibre. Je réussi a le rattraper mais je me retrouve avec le plat de pâte  bolognaise qu’il tenait renversé sur moi.  Je soupirai amusé. Ca faisait longtemps que je n’avais pas été l’objet de maladresse. Je ris et m’adressa au serveur paniqué et inquiet

« Hey tout va bien rien de cassé ? »»

« Serveur : Je suis désolé Mr, je vous paierait le pressing. »»

Je secouai la tête et aida le serveur a ramasser ses affaires.

«  Ce n’est rien, ne vous en faites pas. Par contre il va falloir revoir votre technique de drague  jeune homme. »»

Dit-je amusé. Je choppais une serviette et essaya de m’essuyer le plus gros bu bazard. Je revins a ma table avec un Val que j’ai du abandonner un petit moment. C’est couvert de spaghetti que je reapparait devant lui

«  Regarde , j’ai été baptisé ! Par contre le rouge sauce tomate ne me va vraiment pas du tout. On va revoir rentrer plus tôt que prevu. Je n’ai pas envie de devenir le repas principal sauf pour toi »»

J’adresse un clein d’oeil a Val. Mais ainsi je sais que je perds toute credibilite.

Il est temps pour nous d’y aller, et pour moi de changer de vêtements. Je regarde Val avec des yeux tristounets.

« Connaitrais-tu un magasin encore ouvert pour des vêtements ? Je fil au toilette me debarasser de tout ca » »

A ce moment Sacha me voit et illico presto me traîne au toilettes du restaurent pour me nettoyer avec une tenue de serveur pour me changer. Me faisant clairement comprendre d’accepter sans protester. Je reviens donc habillé comme un serveur. Je ne suis pas tres fan de ces tenues. Pour moi c’est trop prèss du corps et je trouve ca trop moulant . Mais en realité cela tombe comme un scostar normal. J’ai l’impression de ressembler à  James bond.  Je n’aime pas du tout. Je suppli Val du regard.

«  Viens on y va !  Je ressemble à un pingouin dedans» »

Nous restons un moment avant de faire nos affaire et de remercier Sacha pour le prêt de la tenue. Je lui rapporterai le plus rapidement possible.  Val sait comment me faire taire maintenant.  Me menacer de me faire porter ca. Déjà que je marche  bizarement depuis que je porte ca . Vivement la voiture pour au moins retirer le haut. Cette tenue est affreuse ! Arrivé a la voiture je retire le haut, je m’en fou de rester torse nu on est que tous les deux pour aller à la maison. La soirée se passait bien voilà que je l'aie encore gaché avec ma maladresse. Je soupire, croise les bras et me cale boudeur dans le siège de la voiture.


Valentin Reznikoff

Messages : 50
Date d'inscription : 30/08/2021

Profil Personnage
Profession : Barman
Race : Humain
Valentin Reznikoff
Valentin Reznikof

Dim 4 Sep - 13:01
Quand la famille s'en mêle...
"Отсюда родом Валентин Резников...1"

La réaction de Cael aux propos de Sasha est impayable et sa moue boudeuse m'achève complètement, impossible de me contenir et au final mon rire que je tâchais de faire aussi discret que possible explose complètement, faisant tourner plusieurs têtes vers notre table alors que Cael finit par se joindre à moi en riant à son tour.

J'ai bien compris qu'il avait quelques insécurités mais qui n'en a pas ? Et puis je ne suis pas naïf au point de penser que les therians, et plus particulièrement ceux du THIRDS, n'ont aucun bagage émotionnel à gérer. Toutefois, Sasha a raison sur un point, il ne sert à rien de s'inquiéter pour quelque chose qui ne s'est même pas encore produit, sans compter que je ne pense pas me tromper en disant que Cael ne deviendra pas violent sans raison. Je ne dis pas que ça n'arrivera pas, seulement si ça arrive, il y aura sans aucun doute une bonne raison derrière. Et puis n'oublions pas la part animale des therians qui, bien que sauvage, a plus souvent tendance à la protection plutôt qu'à la violence gratuite. Enfin bon, le sujet est clos et je n'ai aucune envie de relancer le sujet maintenant que mon blondinet s'est libéré de ses craintes au moins pour la soirée.

Le repas reprend son cours aussi légèrement qu'au début jusqu'à ce le portable de Cael sonne. Sachant que les agents du THIRDS même en permission, sont en fait censé être dispo 24h/24 7j/7, je ne m'en offusque pas quand il s'excuse pour répondre, s'écartant un peu pour le faire. J'espère juste qu'il ne devra pas écourter la soirée, surtout après qu'il vienne de m'inviter chez lui. Je garde un oeil sur lui tandis qu'il parle à son correspondant, cherchant dans son langage corporel le moindre indice indiquant que la soirée s'arrête là mais je ne perçois aucune tension dans ses gestes ou dans sa posture... Je ne m'inquiète plus trop mais Mère Nature se rappelle à moi et c'est moi qui m'absente le temps de passer aux sanitaires, prenant le temps au passage d'arrêter Sasha pour qu'elle prévienne Cael si celui-ci revenait à table avant moi.

Quand je reviens à table, Cael se présente devant moi, franchement baptiser de sauce tomate. Bon sang, ce doit être la journée et la soirée la plus cocasse qu'il m'ai été donné de vivre... Je suis obligé de me mordre le poing pour ne pas rire encore une fois. Heureusement, je suis sauvé par Sasha qui, ayant apparemment été mise au courant de l'incident, déboule à table et m'enlève presque de force un Cael complètement dépassé bien que toujours de bonne humeur. Quand il revient, j'en avalerais presque ma langue... Il n'a pas l'air heureux dans sa nouvelle tenue mais bon sang, ce qu'il est bandant ! Il me faut un moment avant de comprendre qu'il me supplie presque de rentrer pour pouvoir se changer... Je finis par accepter mais chaque seconde que je passe à demander et régler l'addition, je ne me prive pas de le mater ouvertement. Franchement, je n'ai pas envie de brûler les étapes, surtout pour un premier rendez-vous mais pour un peu, je réviserais bien mes priorités tant mon imagination s'emballe en m'envoyant des images de moi en train d'arracher la tenue de Cael... Sasha nous a emballé nos desserts en me remettant le reçu et en nous souhaitant une bonne fin de soirée au moment où nous partons.

C'est à peine si mon rencard ne court pas jusqu'à la voiture mais je continue de prendre mon temps, matant sans vergogne son corps en mouvement. Dans la voiture, il retire sa chemise et bien que la vue soit plaisante, je crains quand même qu'il prenne froid. Du coup, j'enlève ma veste et mon pull que je lui tends avant de remettre ma veste par-dessus mon t-shirt histoire de ne pas avoir froid moi-même. On est en soirée et si la journée a été agréable tant sur le plan rancard qu'au niveau des températures, il fait légèrement frisquet à présent.

Enfile mon pull avant d'avoir la goutte au nez. J'ai pas envie de me faire sonner les cloches par ton frère et MacCoy parce que tu auras attrapé un rhume.

Mon ton reste léger mais je parviens toutefois à lui donner assez de poids pour bien faire comprendre que je me passerais bien de supporter le côté surprotecteur de son frère et de son coéquipier. Et puis, soyons honnête, il doit sans doute y avoir aussi une pointe de tension due surtout au fait qu'il est particulièrement attirant dans sa tenue de "pingouin" comme il dit. Je soupire en mettant le contact, pour relâcher la tension, justement et surtout pour me concentrer sur la route pendant que Cael gesticule à côté de moi pour enfiler mon pull bien trop grand pour lui même si l'idée qui porte un de mes vêtements me fait un drôle d'effet pas désagréable. Il faut que je demande à Cael son adresse parce que je ne la connaît pas, je n'ai jamais été chez lui après tout. Tout en conduisant, je me rends compte de l'heure et aussi que je n'ai pas encore appelé Grisha de la journée, hors, il est bientôt l'heure pour lui d'aller au lit... Je préviens donc Cael que je vais appeler mon petit bonhomme, ne serait-ce que pour lui dire bonne nuit. Profitant du kit main libre de la voiture, je lance l'appel et c'est ma mère qui répond...

Bonsoir, M'man.

Bonsoir mon chéri, tout va bien ?

Salutations typiques de ma mère... Même si je ne suis plus flic, elle veut toujours savoir si je vais bien quelle que soit l'activité du jour.

Oui, M'man, tout va bien. Cael et moi sortons du restaurant et je me suis dit que j'allais appeler pour dire bonne nuit à Grisha.

Si vous êtes toujours ensemble, c'est que c'était une bonne journée alors, surtout si tu ne penses à appeler que maintenant... Oh et bonsoir Cael, j'espère que mon fils s'est bien comporté...

On peut l'entendre sourire dans sa voix et très franchement, quand elle s'adresse à Cael, je me cognerais bien la tête contre le volant si je ne risquais pas de provoquer un accident en me causant une commotion cérébrale à cause de ma mère... J'ai beau avoir quarante piges, elle me traite encore comme un ado à son premier rendez-vous.

Je la laisse discuter un moment avec Cael mais en fond, je peux entendre la voix de Grisha s'approcher pour demander qui est-ce qui appelle sa grand-mère, si c'est moi ou si c'est quelqu'un d'autre. Quand ma mère lui répond que c'est Cael et moi, on peut entendre le gamin s'exciter en demandant à nous parler.

дядя1 ! Cael ! Pourquoi vous appelez que maintenant ? Vous m'avez oubliez, c'est ça ?

Ouais, le p'tit sait très bien comment me faire culpabiliser tout en se moquant de moi...

Non, Маленький волк2, on ne t'a pas oublié, on a même parlé de toi, je parie que tu as eu les oreilles qui ont dû siffler dans la journée... On n'a juste pas vu le temps passer. Est-ce que tu t'es bien amusé chez Бабушка3 ?

Oui, on a fait des brownies et on a été au parc et puis on a fait un puzzle super compliqué. Et j'ai aidé Бабушка à faire le dîner, j'ai épuché les carottes et les patates... Et vous, vous avez fait quoi ?

Je vois, tu m'as laissé quelques brownies, j'espère... Tu sais que j'adore ceux que vous faites tous les deux...

Je laisse Cael répondre au reste des questions et finalement, nous lui souhaitons une bonne nuit et de bien s'amuser demain avec sa grand-mère. Je lui assure que je l'appellerai le lendemain matin pour lui dire bonjour. Atteignant finalement l'adresse du domicile de Cael, je me gare et sort de la voiture, laissant le renard en faire de même avant de verrouiller le véhicule. Puisqu'il m'a invité et que j'ai accepté, je ne compte pas remettre son invitation en doute. Bien sûr, je ne compte pas passer la nuit chez lui, sauf peut-être si je finis par m'endormir sur son canapé mais il n'est que vingt et une heure alors, ce n'est pas comme si j'allais m'effondrer à peine entré chez lui. Je le laisse me guider dans l'immeuble...


© ASHLING POUR EPICODE



Traduction:

Cael Hunter

Messages : 26
Date d'inscription : 26/08/2021
Cael Hunter
Cael Hunter

Dim 16 Oct - 20:52
La suite ici

https://thirds.forumactif.com/t159-quand-le-chat-le-lion-n-est-pas-la-les-souris

On peut clore le sujet dans cette section

Contenu sponsorisé


Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: