I. Description Ce sont, à première vue, des personnes ordinaires aussi bien humaines que therians avec des emplois ordinaires tels que médecin, facteur, caissière, ou agent d'entretien. Ils mènent leur vie du mieux qu'ils le peuvent, certains avec plus de difficultés que d'autres. La vie dans les quartiers mal famés peut être difficile, voire dangereuse mais c'est aussi vrai quand on est un therian non-enregistré, quelque soit le milieu social d'où l'on vient, et le sentiment de sécurité peut rapidement devenir illusoire quand frappent les gangs, les trafiquants ou les groupes extrémistes.
Toutes ces personnes ordinaires ne sont pas non plus sans défauts ; certains pratiquent la violence domestique comme un sport, le racisme comme une religion ou la bêtise comme une mauvaise habitude ; sans compter que parfois, parmis ces gens ordinaires se cachent des personnes moins banales avec de bonnes intentions et d'autres avec de moins bonnes...
II. Le cas des therians non-enregistrer Ces derniers ont encore moins de droits que les autres. Ils ne peuvent devenir propriétaires ou louer un logement à moins de trouver un travail, un peu comme tout le monde en somme mais, pour trouver du travail, il leur faut s'enregistrer, à moins de trouver un employeur pas très regardant ou avec une âme charitable en espérant que celui-ci sera honnête et vous paiera votre salaire ou qu'il ne profite pas de votre situation pour vous arnaquer ou vous faire faire quelque chose de répréhensible. Le travail au noir est déjà bien assez risqué même sans tomber sur un employeur véreux.
Le fait d'être un therian non-enregistré est déjà une infraction en soi mais la manière dont elle est traitée par les différentes forces de l'ordres bien différente. Se faire prendre par le THIRDS, c'est se voir traité avec respect (pour autant que vous ne vous rebelliez pas contre l'autorité), se faire prélever et analyser un échantillon de votre ADN qui sera enregistré dans la base de données gouvernementale avec vos informations de bases (identité + classification) et après avoir été relâché, se voir obtenir une semaine pour finaliser l'enregistrement dans une clinique du CDC où vous devrez fournir le reste des informations importantes et appliquer le tatouage de votre classification, avant que des mandats d'arrêt soient lancés.
Se faire prendre par les FPH, c'est renoncer au respect qui vous est dus en tant que personne, écoper de remarques désobligeantes, voire des insultes, et fouiller sans ménagement sous la menace d'une arme tranquillisante dans le seul but de vous intimider ou de vous provoquer afin d'avoir une bonne raison de vous mettre aux arrêts. Les mentalités on la vie dure chez certains agents...
D'un autre côté, il faut savoir que la grande majorité des therians non-enregistrés considèrent l'enregistrement et le marquage par un tatouage comme l'équivalent des tatouages de matricule apposés sur les prisonniers dans les camps de concentration nazis durant la Seconde Guerre Mondiale... Le groupe pro-therian "LiberTherian" est d'ailleurs du même avis et milite pour faire cesser cette pratique, sans grand succès jusqu'ici, malheureusement.
Il faut dire que ça n'aide pas les civils therians non-enregistrés, et le groupe LiberTherian, à se faire entendre d'avoir un groupe extrémiste de therians non-enregistrés qui se balade en ville, et de manière plus générale dans le pays, provoquant des agressions, des fusillades et des attentats à la bombe...